Pouvoirs
Akhannouch : Mise en œuvre des peines alternatives dès août
Lors de la réunion du Conseil du gouvernement du 22 mai 2025, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté le projet de décret relatif aux peines alternatives. Ce chantier ambitionne de moderniser la politique pénale marocaine, de favoriser la réinsertion sociale et de réduire la surpopulation carcérale.

Lors de l’ouverture de la réunion du Conseil du gouvernement, le Chef du gouvernement a prononcé une allocution marquée par l’engagement en faveur de la réforme du système judiciaire, avec un accent particulier sur l’adoption du projet de décret relatif aux modalités d’application des peines alternatives.
Ce texte, qui s’inscrit dans la continuité de la loi n° 43-22 adoptée récemment, entrera en vigueur dès août prochain et constitue une étape majeure dans la modernisation de la politique pénale marocaine.
Le Chef du gouvernement a souligné que ce chantier s’inscrit dans le cadre de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui accorde une attention particulière à la refonte du système judiciaire. Dans ses multiples discours et orientations, le Souverain a appelé à l’adoption d’une nouvelle politique pénale, axée sur la révision et l’adaptation du cadre légal et procédural pénal aux évolutions sociétales. Cette approche vise à concilier la sanction avec des objectifs de réhabilitation et de réinsertion sociale, tout en répondant au défi de la surpopulation carcérale.
Mobilisation
Le Chef du gouvernement a réaffirmé l’engagement de l’exécutif à mobiliser toutes les ressources nécessaires pour garantir la réussite de ce projet. Il a appelé les membres du gouvernement et leurs départements respectifs à redoubler d’efforts et à s’impliquer pleinement dans la mise en œuvre de ce décret. Cette mobilisation collective est essentielle pour assurer l’efficacité des peines alternatives et leur intégration harmonieuse dans le système judiciaire marocain.
Ce projet de décret marque une avancée significative dans la construction d’une justice plus humaine et adaptée aux défis contemporains. En plaçant la réhabilitation et la réinsertion au cœur de la politique pénale, le Maroc s’engage sur la voie d’un système judiciaire moderne, en phase avec les aspirations d’une société en constante évolution.
Cette réunion du Conseil du gouvernement illustre l’engagement continu du Royaume à répondre aux attentes de ses citoyens tout en consolidant les bases d’un État de droit fort et équitable, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
