Culture
Mririda : Le jeu thèmes d’Euloge 
Mririda n’Aït Attik, poétesse des terres du Megdaz ou simple fantasme colonial ? Entre les vers envoûtants des «Chants de la Tassaout» et le mystère d’une voix sans écho, la légende vacille. Pour démêler le réel du rêvé, Syham Weigant, critique d’art et esprit acéré, déchiffre ce palimpseste où se croisent féminisme berbère et mirage ethnographique.

Dans «Les Chants de la Tassaout», une voix féminine s’élève des terres arides du Souss. Un «féminisme matriarcal afro-berbère», décrit-on, porté par une figure énigmatique : Mririda n’Aït Attik. Mais de cette poétesse, nulle archive, nul sillon tangible dans l’histoire. Son nom résonne, pourtant, et le recueil qui le porte célèbre une puissance qui semble…
