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Culture

Vidéo. FIFM : Une édition sobre, mais bien originale

Entre une projection d’un film d’Una Gunjak, une discussion à cœur ouvert avec Mads Mikkelsen et une rencontre avec Willem Dafoe, le FIFM continue d’éblouir.

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La deuxième journée de la 20e édition du festival international du film de Marrakech était riche en projection de films et en conversation avec des acteurs et professionnels du 7e art. Après Hit Man, de Richard Linklate, avec comme acteur principal Mads Mikkelsen, l’ouverture de la compétition officielle a été lancée par le film Excursion (Ekskurzija en bosniaque) de la réalisatrice bosnienne Una Gunjak. Il raconte l’histoire d’une adolescente qui cherche la reconnaissance ou encore la validation de la part de son milieu. Elle invente alors un mensonge lors d’une partie de « gage ou vérité » et s’y trouve piégée. Ne pouvant plus reculer, elle renchérit mensonge après l’autre et devient au cœur d’une polémique incontrôlable.

Suite à cela, le fabuleux parcours de l’acteur danois, Mads Mikkelsen a été mis en avant dans le cadre d’une rencontre avec le public ; une assistance composée de journalistes, d’étudiants, de professionnels en herbe… Dans « In conversation with », l’une des sections du FIFM, Mads, qui a reçu « L’Etoile d’Or » lors de la cérémonie d’ouverture est revenu sur ses débuts, sur sa carrière…et sur la raison derrière son incarnation de rôles vilains et méchants dans les blockbusters hollywoodiens. Dans une ambiance bon enfant et décontractée, il lance : «Cela tient certainement à mon accent. Après les Allemands, les Anglais et les Russes, c’est au tour maintenant des Danois d’être appréciés pour leur accent». Mads n’a pas forcément de préférence pour un type de films ou de scénarii. «Il est important pour moi que le rôle me plaise. Je dois le trouver fascinant pour pouvoir l’interpréter» souligne Mikkelsen. De plus, il révèle qu’il n’a pas à être d’accord avec le réalisateur d’un film. Il doit juste pouvoir communiquer avec lui. Celui qui rêvait d’être un sportif de haut niveau, ne manque pas de le mentionner, en évoquant ses futurs projets : «J’attends un appel du FC Barcelone, pour jouer pour cette équipe. Je pense qu’il n’est jamais trop tard». Un rêve d’enfance, jamais oublié ? Peut-être bien !

De son côté, Willem Dafoe s’est prêté au jeu des questions-réponses avec une pléthore de journalistes autour d’une table ronde, un peu carrée sur les bords. Le cinéma marocain, il ne le connait pas assez pour pouvoir le juger, ayant à peine visionné un film hier. «Je n’ai pas de conseils particuliers à donner à cette génération montante, à part celui de se donner à fond dans ce qu’elle fait» recommande humblement celui qui traine des années de carrière cinématographique derrière lui. Pour Willem : «Il n’y a pas de secret. Il faut trouver sa voie et la meilleure façon est celle de travailler, arrêter de trouver des excuses et aller au-delà des contraintes» conclut le héros des Spider Man.