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Akhannouch à la Chambre des conseillers : « Nos rapports avec les syndicats vont bien au-delà de la loi sur la grève »
Le Chef de l’Exécutif a insisté sur la relation de respect mutuel qui unit le gouvernement et les syndicats, allant au-delà du cadre purement législatif. Il a également salué l’apport des centrales syndicales lors du débat autour du projet de loi organique.

«Notre relation avec les syndicats va bien au-delà de la loi sur la grève. Nous respectons les syndicats. Nous respectons également leurs appels à la grève. Nous avons encore beaucoup à faire ensemble. Et dans nos relations avec les syndicats, nous n’avons jamais fait preuve de parcimonie». Ce sont les propos du Chef du gouvernement lors de son passage, mardi 4 février, devant la Chambre des conseillers dans le cadre de la séance des questions de politique générale.
Le chef du gouvernement s’est adressé par la même occasion aux élus des deux Chambres pour les efforts qu’ils ont consentis pour l’examen et l’adoption du projet de loi organique relatif au droit de grève. Il l’a qualifié d’un moment historique, notamment sur le plan constitutionnel, puisque «l’on s’approche de l’adoption définitive du dernier projet de loi organique prévu par la Constitution».
Un texte attendu d’ailleurs depuis plus de 60 ans. Ce qui n’est pas rien, relève-t-il. L’adoption de ce texte est un exploit en soi. Pour y arriver, au moins 70 réunions ont été tenues durant les 22 derniers mois. 30 réunions ont été tenues avec les différents départements ministériels et les 40 autres avec les groupes parlementaires et les syndicats. Les centrales syndicales ont, pour certaines, soutenu ce projet de loi organique, d’autres ont adopté une vision critique et d’autres s’y sont complètement opposées, «parce que, peut-être, elles s’attendaient à mieux».
