Culture
Vidéo.FIFM : Les membres du jury exposent leurs critères de sélection
Amir Zar n’est pas à son premier festival en tant que membre du jury. Pourtant, elle en fait toujours des cauchemars. Un exercice difficile pour Camille Cottin vu la diversité des histoires et des genres.

Les membres du jury de la 20 édition du festival international du film de Marrakech, regardent film après l’autre, chacun retenu par son histoire, son originalité, ou encore l’émotion ressentie. Chaque membre ayant ses propres critères.
Amir Zar, actrice irano-palestinienne et membre du jury reste assez réservée sur la question. Elle ne veut divulguer le film sur lequel elle a jeté son dévolu, jusqu’à maintenant. «Je garde de la distance même pour moi-même jusqu’au dernier jour» nous a-t-elle assurés. Toutefois, un bon film, pour elle, est plutôt une rencontre un bon scénario et une bonne réalisation, techniquement j’entends. «Et il faut qu’il touche mon cœur» ajoute Amir.
C’est certes sa première fois en tant que membre du jury au festival de Marrakech ; mais c’est sa troisième participation par ce titre, dans d’autres. Amir, trouve toujours cette responsabilité énorme. Elle se confie : «J’en fais des cauchemars, à force de me demander si j’ai pris la bonne décision, ou non, si mon choix était objectif ou juste guidé par les conditions du moment parce que cela change la vie des gens.
De son côté, l’actrice française Camille Cottin, et qui elle-même est membre du jury, s’est livrée autour d’une table ronde sur ses critères de sélection. «Il s’agit de la manière dont le sujet rencontre la forme» a expliqué Camille. Elle cherche par cela l’originalité et la profondeur ; cela, en plus de l’émotion ressentie pendant le visionnage d’un film. Cela peut paraître simple. Mais, aucunement, compte tenu de la diversité des histoires projetées, mais aussi des genres des films en compétition. Comparer un documentaire, à une fiction ou à de la Drama est un exercice complexe.
