Chronique
Actifs, passifs, nocifs 
«Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde», écrivait Albert Camus en 1944. La science (et la société) avançant par catégorisation, nous avons peut-être, si nous voulons avancer, besoin de mieux nommer nos maux et nos idées. Réflexions autobiographiques pour un «Agir collectif».

Jeune, j’étais beaucoup plus radical que ce que je suis «devenu» aujourd’hui. Tellement «extrémiste» dans ma radicalité que quand je parlais à quelqu’un, je me posais, en mon for intérieur, toujours la même question : «En cas de guerre, mon interlocuteur collaborerait-il avec l’ennemi ou agirait-il en résistant ?». Cela me permettait (ou m’obligeait) à prendre…
