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Dessalement : Une capacité d’un milliard de mètres cubes dès 2027 et 2,3 milliards en 2040
Les quatre stations actuellement en construction ou en phase d’achèvement devraient assurer une capacité de production de 532 millions de mètres cubes. Neuf autres projets sont programmés.

Avec 17 stations de dessalement de l’eau de mer actuellement en activité, le Maroc produit environ 320 millions de mètres cubes annuellement. Cette production en eau est utilisée pour répondre à divers besoins, principalement l’eau potable, mais aussi l’irrigation et l’industrie.
Ce qui, d’après le ministère de l’Équipement et de l’eau, «reflète l’importance de ces infrastructures pour soutenir les secteurs vitaux». Une production de 2,3 milliards de mètres cubes est d’ailleurs visée pour 2040. En attendant, le programme national de dessalement prévoit une production annuelle de 1 milliard de mètres cubes dès 2027. L’année suivante, cette production devrait atteindre 1,6 milliard de mètres cubes. En 2030, le Maroc produira 1,7 milliard de mètres cubes d’eau à partir du dessalement de l’eau de mer.
Pour ce faire, le gouvernement poursuit la mise en œuvre de projets structurants dans le domaine du dessalement de l’eau de mer, l’une des solutions fondamentales pour faire face à la pénurie d’eau et garantir la sécurité hydrique du pays. Ce secteur connaît, d’ailleurs, un développement significatif, tant en termes de nombre de stations que de volume de production annuelle.
Ainsi, quatre grands projets de stations de dessalement sont en cours de réalisation. Il s’agit des unités de Casablanca, de Jorf Lasfar, de Safi et de Dakhla. Ces projets devraient ajouter une capacité de production de 532 millions de mètres cubes par an, renforçant considérablement la capacité globale de production d’eau dessalée.
En outre, neuf autres stations sont programmées, confirmant l’engagement du Maroc à élargir cette infrastructure essentielle et à investir continuellement dans ce domaine.
Des objectifs ambitieux ont été fixés pour augmenter la production d’eau dessalée dans les années à venir, selon les prévisions déjà établies. Ces chiffres, relève le ministère, traduisent une vision claire et ambitieuse, reposant sur la diversification des sources d’eau et le développement des ressources hydriques non conventionnelles pour répondre aux besoins croissants de la population et des secteurs économiques, particulièrement dans le contexte des changements climatiques auxquels le Royaume est confronté.
