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Phosphates : L’Arabie saoudite suit les pas du Maroc

L’Arabie saoudite ambitionne de nouer un partenariat avec le Maroc dans la production de phosphates notamment, l’industrie des fertilisants…

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Le ministre saoudien de l’Industrie et des ressources minérales, Bandar Al-Khorayef, était dernièrement en déplacement au Maroc pour étudier des opportunités de coopération et de partenariat avec des opérateurs dans le secteur minier, plus spécialement celui des phosphates.

Selon l’agence de presse officielle saoudienne, le ministre a rencontré la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, et la ministre de l’Économie, Nadia Alaoui, lors de cette visite au Maroc en marge de sa participation à la 28e session de l’assemblée générale de l’Organisation arabe de développement industriel, de normalisation et des mines, tenue à Rabat.

L’ambition de l’Arabie saoudite est de tirer profit des expériences accumulées par le Maroc dans le secteur, avec comme objectif de renforcer l’avantage compétitif des engrais phosphatés, accéder à de nouveaux marchés et discuter du développement de la coopération dans le commerce régional. Cela en œuvrant à surmonter les obstacles à l’importation et à l’exportation de minéraux vitaux dans la région. Et bien sûr, en plus de la coopération dans le domaine du développement des exportations et du soutien à la promotion des exportations de l’Arabie saoudite au Maroc.

En clair, l’Arabie saoudite qui cherche à devenir le deuxième exportateur d’engrais phosphatés veut bénéficier du savoir-faire marocain dans le domaine de l’extraction, de traitement et de l’industrie des phosphates ainsi que de ses réseaux de commercialisation à l’échelle mondiale. Le pays qui est déjà un exportateur de la roche veut aussi consolider d’autres secteurs liés à cette industrie, tels que la production d’aliments pour animaux, de phosphore, utilisé dans la production de batteries de voitures électriques et de médicaments.

Pour cela, il se donne les moyens qu’il faut, en investissant plus de 30 milliards de dollars dans le secteur, en plus de nouveaux projets d’un montant de près de 8 milliards de dollars en cours, dans le cadre d’un partenariat public-privé. Notons que la région frontalière nord-saoudienne contient environ 7 % des réserves mondiales de phosphates.