Société
Signature à Rabat d’un MoU entre l’INPPLC et la Commission coréenne de lutte contre la corruption
Les deux parties veulent développer des mécanismes appropriés pour la mise en œuvre des dispositions de la Convention des Nations Unies contre la corruption de 2003, notamment en encourageant les États parties à la Convention à sceller des accords bilatéraux afin de renforcer l’efficacité de la coopération dans le domaine.

Un mémorandum d’entente a été signé, mardi à Rabat, entre l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) et la Commission de lutte contre la corruption et des droits civiques de Corée, visant à renforcer la coopération entre les deux parties dans le domaine de la probité et de la lutte contre la corruption.
Paraphé par le président du l’INPPLC, Mohamed Benalilou, et le Président de la Commission de lutte contre la corruption et des droits civiques en République de Corée, Ryu Chul Whan, ce MoU vise à renforcer la coopération dans le domaine de la promotion de l’éthique et la lutte contre la corruption, conformément aux législations nationales des deux pays et les conventions internationales dont ils sont partie.
Ce MoU incarne la conviction des deux parties quant aux dangers exercés par la corruption sur le progrès et la sécurité des sociétés, et de la nécessité de développer la coopération internationale dans les domaines liées à la lutte contre la corruption et de promouvoir les valeurs éthiques et les procédures à même de garantir la transparence et la probité.
Il reflète également leur détermination à développer des mécanismes appropriés pour la mise en œuvre des dispositions de la Convention des Nations Unies contre la corruption de 2003, notamment en encourageant les États parties à la Convention à sceller des accords bilatéraux afin de renforcer l’efficacité de la coopération dans le domaine.
Dans ce contexte, M. Benalilou a indiqué que cette signature constitue une importante opportunité pour tirer parti de l’expertise accumulée par la Corée dans la lutte contre la corruption, en particulier dans le domaine des indicateurs de mesure de la probité.
Il a relevé, dans une déclaration à la presse, que le concept national développé par la Corée en matière de probité permettra d’accéder puis de bénéficier de l’expérience de ce pays dans le domaine de la lutte et la prévention de la corruption.
Après avoir mis en avant l’effort inlassable fourni par l’INPPLC pour bénéficier des expériences réussies à travers le monde, M. Benalilou a souligné que cette signature reflète également la mise en œuvre des recommandations de la Convention des Nations Unies contre la corruption qui stipule la nécessité de créer des réseaux par le biais d’actions conjointes.
M. Ryu a, de son côté, noté que ce MoU constitue une étape pratique importante dans le cadre du processus de coopération entre les deux parties en matière de lutte et de prévention de la corruption, coïncidant avec la coopération économiques en place entre les deux pays, saluant la solidité des liens d’amitié séculaire réunissant les deux pays.
Le responsable coréen a souligné que cette initiative prévoit le renforcement des capacités de lutte contre la corruption et l’échange d’expériences, dans la perspective de renforcer les valeurs d’intégrité et de transparence des sociétés respectives.
Les domaines de coopération bilatérale englobent l’échange d’expériences, des meilleures pratiques et des leçons apprises en matière de lutte et de prévention de la corruption, le développement de programmes de formation technique afin de hisser les capacités des deux parties, notamment en ce qui concerne le renforcement des mesures de prévention et de lutte contre la corruption, le soutien à la mise en œuvre de programmes d’éducation et de formation, outre l’organisation conjointe de conférences et d’ateliers autour de sujets liées à la transparence, la probité et la lutte contre la corruption.
La Commission de lutte contre la corruption et des droits civiques de Corée est un organe ayant prouvé son efficacité dans la lutte contre la corruption dans le pays, avec le développement d’un indicateur national de mesure de la probité dont peut bénéficier l’INPPLC pour la mise en place d’un indicateur similaire, contribuant à élaborer des politiques efficaces dans ce domaine, a-t-il soutenu.
