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Akhannouch devant la 2e Chambre: Un nouveau modèle de gouvernance pour le «Maroc de demain»

À peine investi dans ses fonctions, le gouvernement s’est empressé de mettre en place une nouvelle démarche de conduite des programmes et des chantiers. Les comités interministériels ont été réactivés et les méthodes de conduite et de suivi des projets renforcées. Le résultat est patent.

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«Il ne suffit pas seulement aujourd’hui de disposer de projets et de programmes sectoriels prometteurs, mais il est également urgent d’établir une nouvelle approche d’organisation, basée sur des mécanismes efficaces de conduite et de suivi des chantiers ouverts, tout en en garantissant la mise en œuvre sur le terrain», a affirmé, ce mardi, le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, lors de la séance mensuelle des questions de politique générale à la Chambre des conseillers.

C’est justement cette nouvelle approche que le gouvernement a tenu à mettre en place depuis son investiture. En effet, a notamment relevé le Chef de l’Exécutif, compte tenu du caractère horizontal des différentes politiques et programmes sectoriels, le gouvernement s’est employé à consolider les principes de l’action participative et à assurer l’intégration de toutes ses interventions.

C’est à ce gouvernement, souligne Aziz Akhannouch, «que revient le mérite d’avoir mis en place et veillé à institutionnaliser des mécanismes de conduite et de suivi des projets, de manière à mobiliser la créativité nationale et à créer des ponts de convergence entre les différents secteurs».

Dans ce cadre, un nouveau souffle a été donné à un certain nombre de comités intersectoriels, dont les méthodes de travail ont été diversifiées de manière à les rendre cohérentes avec les spécificités territoriales et sectorielles dans notre pays. Le Chef du gouvernement évoque ainsi un «modèle marocain en matière de gouvernance institutionnelle» qui vient d’être mis en place et qui est porté vers un niveau avancé. Ce modèle «a été et restera le cœur battant du travail du gouvernement, permettant de renforcer l’efficacité des interventions publiques et d’accompagner les réformes engagées», assure Aziz Akhannouch. En effet, comme il y va de la consolidation de l’image positive de notre pays, il est, nécessaire de créer des conditions appropriées pour moderniser notre système de gestion et renforcer ses approches institutionnelles.

Ce modèle de gouvernance s’est d’ailleurs reflété dans le bon comportement des indicateurs financiers dans notre pays, mais aussi sur le déploiement efficace et la pérennité des chantiers sociaux. Ainsi, depuis le début, «le gouvernement était pleinement conscient de l’importance de consolider la gouvernance financière, et de ses effets économiques et sociaux, en se basant sur une approche qui prend en compte l’amélioration de l’efficacité de la gestion budgétaire et le renforcement de la transparence des systèmes des finances publiques».

Depuis le début du mandat gouvernemental, «nous avons eu à cœur de mettre en place une génération ambitieuse de budgets-programmes, selon des approches intégrées fondées sur une logique de résultats», a notamment souligné Aziz Akhannouch.

Des résultats qui ont été ressentis lors de la mise en œuvre de projets structurants, notamment le chantier de la généralisation de la protection sociale. Un chantier qui a pu bénéficier d’une révision approfondie par le gouvernement des différents programmes antérieurs d’aide sociale. Des programmes qui souffraient de dispersion et d’hétérogénéité, et pour lesquels le gouvernement a mobilisé les ressources allouées et les a réorientées de manière rationnelle tout en réhabilitant le système de ciblage des familles concernées.

Cette nouvelle approche du travail social, qui reflète la crédibilité des engagements gouvernementaux, se précisera à travers l’institutionnalisation des mécanismes de dialogue social, dont les différents cycles ont abouti à soutenir la classe ouvrière et à préserver son pouvoir d’achat, à travers des allocations financières dépassant 45 milliards de dirhams.

Par ailleurs, souligne le Chef du gouvernement, la gouvernance mise en place par son équipe a eu un impact significatif sur la réhabilitation des secteurs de l’enseignement, de la formation et de la santé, soit à travers une augmentation progressive de leurs budgets, soit à travers une restructuration selon des programmes visant à accroître la qualité de la formation et à améliorer les services hospitaliers, tout en veillant à garantir une équité territoriale dans le domaine.

La même vision gouvernementale a prouvé son efficacité en ce qui concerne les secteurs stratégiques, «devenus un facteur clé de la réussite de l’économie nationale et un pilier de ses différentes transformations, qui lui apporteront plus de flexibilité, de compétitivité et de durabilité, notamment dans les secteurs de l’eau et de la sécurité alimentaire et de l’industrie nationale».