Carrière
Des start-up capables d’innover en période de crise
• Les start-up ont su faire preuve d’agilité.
• E-santé, éducation en ligne, impression 3D, modélisations de l’épidémie…Certaines start-up se sont illustrées dans des domaines bien pointus.

L’heure est aux idées nouvelles et les start-up l’ont bien compris. Depuis le début de la crise sanitaire, bon nombre de jeunes pousses ont su faire preuve d’agilité et de capacité à évoluer dans les contextes les plus difficiles.
L’enquête menée récemment par StartupSquare, en partenariat avec La StartupFactory, structure d’accompagnement des start-up, a montré qu’une majorité des entrepreneurs sondés (87% de l’échantillon) assure avoir, sans difficulté, adapté leur travail au contexte. Une résilience et une adaptation qui varient tout de même selon le stade de développement commercial des start-up ou des secteurs d’activités.
L’industrie du e-commerce, l’edtech, la fintech ou encore la santé ont été bénéfiques pour certaines start-up qui ont pu tirer leur épingle du jeu.
Mehdi Alaoui, fondateur de La StartupFactory et vice-président de l’APEBI (Fédération nationale des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring), affirme que «les start-up se sont mobilisées au pic de la crise pour contribuer à l’effort national, en mettant à disposition des autorités tout leur savoir-faire pour lutter contre l’épidémie. Elles sont illustrées dans plusieurs domaines comme la e-santé, l’éducation en ligne, les services en ligne, l’impression 3D, les modélisations de l’épidémie, les solutions de paiement à distance… Tous ces exemples ont démontré que la technologie peut aider à gérer la crise».
Mais tout n’est pas pour autant rose pour une majorité d’entre elles, d’après l’enquête. Selon lui, un entrepreneur sur 10 a été aidé selon l’étude, quand tous ont contribué à la lutte contre le SARS-Cov-2.
Le privé contribue le plus à la promotion des technologies
Le privé, souvent plus promouvant de ces nouvelles technologies, y a contribué à hauteur de 50%. Il ressort de ce fait que les volontés d’indépendance technologique, considérées stratégiques pour le Maroc, n’ont pas été accompagnées dans les faits par les moyens de leurs ambitions.
Il rajoute que «la mobilisation des acteurs de l’écosystème, étatiques, institutionnels ou privés, n’est pas suffisante pour protéger les emplois du secteur. Plus encore, cette absence de soutien pourrait mettre en péril la valeur technologique proposée par ces jeunes pousses pour le pays tout entier». La crise a montré que le Maroc se devait d’acquérir une autonomie technologique lui permettant de dépasser les crises futures.
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