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Auto. DS 4, tirée à quatre épingles
L’unique marque automobile française battant pavillon premium jette un pavé dans la mare des berlines compactes et notamment du côté des allemandes. La DS 4 est ce qu’on appelle une voiture «bien née», comme nous avons pu le constater à travers une longue prise en main.

Résolue à développer son image et à poursuivre sa croissance commerciale au Maroc, la marque DS a récemment inauguré son sixième point de vente dans le Royaume et plus précisément dans la ville de Tanger.
Une ouverture pour laquelle une partie de la presse nationale a été conviée… au volant de la DS 4. L’occasion de (re)découvrir cette compacte qui, selon les dires de son constructeur, «conjugue technologie et art de voyage».
Avant de passer derrière le volant pour vérifier ces propos, l’on constate plutôt qu’une DS, c’est d’abord un chef-d’œuvre en matière de design.
Comme le SUV DS7, la DS 4 multiplie les effets de style. Il y a cette calandre verticale diamantée, ces surfaces concaves et convexes au niveau des flancs, cet épaulement prononcé au niveau de la custode arrière, puis surtout cette signature lumineuse très travaillée aussi bien à l’avant où l’on note des LED de jour en «L» qu’à l’arrière où les blocs de feux fins s’habillent d’un effet façon écailles de poisson. Campé sur de grandes roues de 19’’, l’ensemble a fière allure et affiche de belles proportions.
Sur une longueur de 4,40 mètres, la DS 4 parvient à offrir un espace de vie suffisant pour 5 adultes, doublé d’un bon coffre de 439 litres.
Sophistication et polyvalence
Ce n’est pourtant pas l’impression d’espace qui interpelle le plus lorsqu’on passe à bord, mais plutôt la présentation. La DS 4 sort du lot et du conventionnel à coup de matériaux de grande qualité et de commandes réalisées avec le souci du détail. L’instrumentation est numérique sur un cockpit de 7’’, tandis qu’une large dalle tactile de 10’’ intègre l’interface multimédia et d’autres réglages comme la clim’. L’ergonomie de ce poste de conduite est améliorée par le DS Smart Touch : un petit écran placé sur la base de la console centrale, qui permet d’accéder aux fonctions préenregistrées par simple raccourci en écrivant avec son index sans avoir à tendre le bras jusqu’au grand écran. L’autre point fort de ce modèle, c’est son équipement, proposé en deux principales finitions ou plutôt «inspirations» comme on dit chez DS : la Performance Line et la Trocadero, qui est elle-même déclinée dans une énième version habillée de cuir. C’est d’ailleurs cette dernière qui équipait notre modèle d’essai, se distinguant par quelques «plus» comme le toit ouvrant, les phares à technologie Matrix LED et l’affichage tête-haute.
Animée par un 1.5 litre diesel de 130 ch, cette compacte s’avère non seulement polyvalente, mais nous montre même qu’elle aime plus la route. Nous en avons fait la belle expérience, durant ce long trajet reliant la grande métropole à la capitale du Nord. L’occasion d’apprécier le confort de conduite dispensé par les suspensions, qui absorbent si bien les aspérités de la route qu’on n’a pas senti les centaines de kilomètres avalés. Un carnet de voyage qui s’épilogue avec le sourire d’avoir ménagé ses lombaires et apprécié le toucher de route de la DS 4, dont les tarifs débutent à 359.900 DH et plafonnent à 409.900 DH.
