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Sondage Retraite : CNSS, CIMR et CMR, les régimes qui s’imposent

Les régimes structurés sont les plus connus. Seulement, les actifs ne s’en contentent pas. Pour leur retraite, ils pensent aussi à constituer une épargne personnelle et à souscrire à une couverture complémentaire auprès des compagnies d’assurance.

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Les principales caisses de retraite sont bien connues. A la question sur les moyens de préparer sa retraite, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) est citée par 92% de l’échantillon. Il est vrai que la plus grande part des personnes interrogées sont des salariés du privé, donc intéressées au premier chef par ce système, par ailleurs obligatoire. Cependant, elle est citée par 82% des fonctionnaires qui, bizarrement, ne sont que 59% à évoquer en premier lieu la Caisse marocaine de retraite qui leur est dédiée. Mais ce niveau est beaucoup plus élevé si l’on prend en compte tout l’échantillon. En effet, seulement 36% des sondés ont cité la CMR.

Pérennité

Avec 72% de l’échantillon, la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR) est placée en deuxième position. Au même titre que la CNSS, cette caisse complémentaire est très bien connue des salariés, naturellement à moindre échelle, parce que non obligatoire. En tout cas, quels que soient le genre, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle et le lieu de résidence, sa notoriété est au-dessus de 70%, sauf chez les fonctionnaires (56%) et les professions libérales (67%).
Preuve que la CIMR est un système bien ancré dans le paysage professionnel. Et dont l’objectif est de recruter toujours plus d’adhérents. Dans une récente interview accordée à La Vie éco (voir l’édition du 3 mai 2019 et lavieeco.com), son PDG Khalid Cheddadi a formulé de solides assurances quant à l’avenir de la caisse. «Le régime de la CIMR est toujours pérenne et chaque année nous nous penchons sur la question de la pérennité à travers la réalisation d’un bilan actuariel qui consiste à faire des projections sur 60 ans des réserves techniques du régime et on vérifie si elles respectent les critères de pérennité que nous nous sommes fixés», a-t-il dit.

Aux cotés de ces trois grandes caisses, 19% des personnes interrogées ont cité le Régime collectif d’allocation de retraite (RCAR), régime de base du personnel non titulaire de l’Etat et des collectivités locales (temporaires, journaliers, occasionnels), de celui des contractuels de droit commun, et de celui des organismes soumis au contrôle financier de l’Etat prévu par le Dahir du 14 avril 1960 organisant le contrôle financier de l’Etat sur les offices, les établissements publics ou les sociétés concessionnaires, ainsi que des sociétés et organismes bénéficiant du concours financier de l’Etat ou des collectivités publiques.
Cette caisse gérée par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) propose aussi un régime complémentaire conventionnel. Toutefois, les affiliés au régime général justifiant d’un salaire supérieur au plafond des salaires fixé annuellement, et dont l’employeur est signataire de la convention d’adhésion, doivent obligatoirement y adhérer. A propos des autres moyens d’assurer sa retraite, les actifs comptent, entre autres, sur l’épargne personnelle (28%), les produits bancaires (24 %), les produits complémentaires des compagnies d’assurances (19,5%), le commerce (9,5%) et l’immobilier (7%).

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