Affaires
Les nouveaux défis auxquels sont confrontés les DRH
Libérer les énergies et mobiliser les intelligences ont été au menu du débat organisé par l’association nationale des gestionnaires et formateurs du personnel (AGEF).
La communauté RH était au rendez-vous à Marrakech pour la 25ème édition du International HR Summit, les 10 et 11 novembre. Organisé par l’association nationale des gestionnaires et formateurs du personnel (AGEF), le HR summit a abordé la thématique de la libéralisation des énergies et la mobilisation des intelligences au service du développement économique durable et inclusif.
En introduction, Bouchra Nhaili, présidente de l’AGEF nationale, a mentionné que «le développement du capital humain reste conditionné par le développement du capital social. Le capital immatériel constitue de ce fait la vraie richesse et un facteur de succès des entreprises, d’une économie et plus largement d’une nation. Dans un monde effréné vers la croissance économique et marqué par l’incertitude, l’investissement dans le développement des compétences, des connaissances et du bien-être des individus se révèle être l’élément catalyseur propulsant un pays vers un avenir plus meilleur».
Pour sa part, Younes Sekkouri, ministre de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences a précisé que «le sujet de la libéralisation des énergies est bel et bien capital pour certaines entreprises, lointain pour d’autres. Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à l’attractivité et rétention des talents, au maintien de la paix sociale, au développement des compétences, au pouvoir d’achat des salariés, au poids du digital et bien d’autres aspects et in fine, le capital humain représente bien plus qu’une simple accumulation de compétences et de connaissances. C’est le socle sur lequel se bâtit l’innovation, la productivité et la résilience économique. Lorsque les individus sont dotés des outils nécessaires – éducation, formation, accès à des soins de santé adéquats, non seulement ils s’épanouissent, mais leur contribution à l’économie devient exponentielle ».
Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a également noté que la gestion du changement devient une compétence pour les acteurs RH qui doivent constamment s’adapter et jouer également le rôle de facilitateur des nouvelles réalités auprès de leurs employés. «La fonction RH continue à faire face à l’inadéquation des compétences sur le marché ou encore l’impact incertain imposé par la technologie sur les métiers de demain. Pour cela, nous devons rester en alerte et en permanence pour assurer une meilleure convergence des compétences avec le marché du travail» a-t-il conclu.
Par ailleurs, afin renforcer ses partenariats au plus haut degré, l’AGEF a procédé à la signature de trois conventions de coopération dont deux signées avec la CGEM avec pour objectif de développer un cadre de coopération pour le développement du capital humain au Maroc mais aussi la promotion du dialogue social. La troisième convention, quant à elle, a été signée avec l’African Future Institute avec pour objectif de promouvoir le développement du capital humain au Maroc et en Afrique.