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Kenipharma mise 120 MDH dans une unité pharmaceutique à Kénitra

Elle sera spécialisée dans la fabrication des médicaments cytotoxiques par voie parentérale et permettra la création de 250 emplois directs.

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Kenipharma a donné, ce lundi à Kénitra, le coup d’envoi des travaux de son unité pharmaceutique lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour. Cette unité sera spécialisée dans la fabrication des médicaments cytotoxiques par voie parentérale. Elle porte sur un investissement de 120 millions de dirhams et permettra la création de 250 emplois directs.

Issue de la banque de projets, cette unité s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des réformes en cours dans l’écosystème de santé national, sous le leadership du Roi Mohammed VI, visant la généralisation de la protection sociale.

Le projet permettra d’éviter les ruptures de stock des médicaments anticancéreux au Maroc et minimiser leur coût, de développer une haute technicité et des procédés pharmaceutiques complexes et de se positionner au sein du continent en tant que producteur de référence des anticancéreux.

«Ce projet pionnier marque une étape cruciale dans le développement de l’industrie pharmaceutique nationale qui est mobilisée pour renforcer la souveraineté sanitaire du Royaume et le positionnement incontournable du Maroc comme hub dans le continent africain. Il s’inscrit également dans la dynamique de montée en gamme du secteur par l’intégration d’une activité de haute complexité technologique et l’amélioration de l’accessibilité des médicaments anticancéreux», a déclaré Ryad Mezzour.

Rappelons que le ministère a lancé récemment, dans le cadre de la banque de projets, 96 nouvelles fiches, présentant les principales opportunités d’accélération du marché intérieur, dont 70% sont dédiés à l’industrie pharmaceutique.

Elle couvre une variété d’activités comme le développement galénique, les centres de bioéquivalence, les médicaments, les biosimilaires et biotechnologies et les dispositifs médicaux. L’objectif est de renforcer la production locale qui couvre, à ce jour, 50% des besoins locaux en médicaments en valeurs.