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Carrière

On m’a mis au placard !

Il ne peut y avoir de doute aujourd’hui, c’est clair : j’ai été mis au placard. Après des années de bons et loyaux services, je suis mis au rébut comme une vieille machine impossible à  réparer. On ne me donne plus rien à  faire, on ne m’invite plus aux réunions, je ne suis dans aucune boucle d’informations et même certains de mes collègues m’évitent comme s’il n’était pas bon d’être vu avec moi. Mais je ne quitterai pas mon job sans une grosse compensation. Pas question !

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C’est une des choses les plus difficiles à vivre, se retrouver «invisible» au sein d’une entreprise dans laquelle nous étions connus et reconnus il n’y a pas si longtemps…

La guerre des nerfs

C’est une guerre des nerfs «larvées» que vous êtes en train de vivre. D’un côté, l’entreprise qui attend sans doute que «vous craquiez» pour accepter votre «démission» et ainsi se débarrasser de vous à moindre frais et de l’autre, vous, et votre quotidien, vos questions, vos frustrations….
Malheureusement, dans ce type de guerre, j’ai rarement vu le collaborateur «gagner», bien au contraire. Il sort le plus souvent abattu, avec une confiance en lui en berne pour des mois, voire une dépression à la clé. Aussi, à vous de voir, mais si vous n’êtes pas quelqu’un d’extrêmement solide, ne vous lancez pas dans cette bataille, car même si vous arriviez à en sortir avec un chèque conséquent, son montant ne compenserait pas les ravages qu’aurait fait sur vous -et votre intégrité- cette période.

Négocier  

A moins que vous ne soyez en face d’un interlocuteur malhonnête, vous devriez pouvoir trouver une solution. Car il faut que vous sachiez que vous avez vous AUSSI quelques cartes en main. Et la plus importante est que cette guerre ne doit pas trop durer pour la «bonne image» de l’entreprise vis-à-vis des autres collaborateurs : ceux qui vont rester! Manque de courage, cruauté sont autant de ressentis qu’éprouveront vos collègues à l’égard de l’entreprise si cette situation perdure. Donc, prenez votre courage à deux mains, et entamez les négociations avec vos supérieurs. Vous aurez bien entendu au préalable vu un conseiller juridique qui vous donnera tous les éléments nécessaires pour entamer ces pourparlers.
Comme le chante si bien Aznavour : «Il faut savoir quitter la table lorsque l’amour est desservi».
Alors prenez en mains votre départ, vous serez plus en contrôle et quitterez le costume de victime qui n’aide en rien dans le processus de reconstruction qui vous attend.

La vie continue !

Pas facile de rebondir quand votre ego a été mis à mal, n’est-ce pas ?
Mais vous le savez, c’est la seule solution : alors retroussez vos manches, réactivez votre réseau, faites votre CV et lancez-vous dans la vraie bataille, celle de l’honneur et de la réussite : cherchez un nouveau job ou, pourquoi pas, montez votre propre entreprise ! Les échecs sont là pour nous tester, mais aussi et surtout pour révéler en nous le meilleur. Vous avez cela en vous, mais si vous restez trop longtemps dans cette situation, vous risquerez bien de l’oublier. Alors rappelez-vous ce qu’a dit Denis Waitley à ce propos : «Oublie les conséquences de l’échec. L’échec est un passage transitoire qui te prépare pour ton prochain succès».