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Agriculture

Kénitra : Un projet de reconversion en irrigation localisée au bénéfice de 4.700 agriculteurs

Ce projet permet d’économiser l’eau jusqu’à 40%, ainsi que la consommation d’énergie à hauteur de 50% en fonction des cultures pratiquées.

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Quelque 4.713 agriculteurs de la province de Kénitra ont bénéficié d’un projet de reconversion en irrigation localisée, dans le cadre du Programme national de l’économie de l’eau d’irrigation (PNEEI) piloté par le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, qui vise la modernisation des systèmes d’irrigation et l’amélioration de la valorisation de l’eau d’irrigation.

La superficie concernée par ledit projet au niveau de la province de Kénitra s’élève à 12.440 ha, indique la Direction régionale de l’agriculture (DRA) de Rabat-Salé-Kénitra dans un communiqué, notant que les travaux d’équipement externe relatifs à la modernisation des stations de pompage, du réseau d’irrigation et des prises se sont achevés, alors que ceux de l’équipement interne collectif au sein des exploitations ont atteint 7.130 ha dans la perspective de les achever à l’horizon de 2025.

Les résultats escomptés du projet, réalisé à la commune territoriale Souk Tlat, concernent l’économie de l’eau d’irrigation allant de 20 à 40% en fonction des cultures pratiquées, l’économie en consommation d’énergie et l’augmentation des niveaux des rendements des cultures à hauteur de 50%, selon la DRA.

Visité mercredi par le gouverneur de la province de Kénitra accompagné d’une importante délégation dans le cadre de la commémoration du 71e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, ce projet consiste en l’entretien des réseaux hydroagricoles via le remplacement des canaux d’irrigation conventionnels fabriqués en ciment par de nouveaux canaux en polyéthylène haute densité (PEHD) sur 181 km dans l’objectif d’améliorer les services de l’eau, d’augmenter l’efficience des réseaux d’irrigation et de limiter les fuites d’eau pour préserver les ressources hydriques, précise la même source.