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Affaires

Elevage : 4,5 Mq d’aliments composés subventionnés pour les bovins

Le programme concerne les éleveurs dont le cheptel est enregistré par le système national d’identification et de traçabilité. Le prix est fixé à 220 DH le quintal.

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France La vache folle

Après une année caractérisée par un retard de précipitations, le gouvernement ne ménage pas ses efforts pour soutenir le monde agricole. C’est ainsi que le programme de commercialisation des aliments composés subventionnés au profit des éleveurs bovins est lancé le 20 juin. Il portera sur une quantité globale de 4,5 Mq qui seront mis sur le marché en plusieurs tranches, sur une durée de 5 mois et en fonction de l’évolution des besoins. La première tranche portant sur une quantité globale de plus de 2 millions de quintaux est déjà disponible. «Le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime veillera au déroulement de cette opération dans de bonnes conditions, grâce à la mobilisation de ses structures centrales et régionales en collaboration avec tous les acteurs concernés», indique un communiqué du département.

La cible de cette initiative est constituée des éleveurs dont le cheptel est enregistré sur la base de données du Système national d’identification et de traçabilité (SNIT) de l’Office national de sécurité sanitaire des aliments (ONSSA). Le programme de distribution se distingue cette année par l’introduction d’une gestion largement informatisée, à laquelle participent plusieurs intervenants, y compris les éleveurs ou leurs représentants, les titulaires et les services régionaux et centraux du département de l’agriculture.

La ration est limitée à 1,5 quintal par tête

L’aliment composé subventionné vise à maintenir les bonnes performances du cheptel bovin. Il sera mis à la disposition des éleveurs éligibles aux chefs-lieux des communes bénéficiaires et à un prix fixe subventionné de 220 DH le quintal. Chaque éleveur éligible aura droit à un maximum de 1,50 quintal par tête de bovin identifié par le SNIT. Cette alimentation constitue environ 33 % de la consommation des animaux de ferme. Pour les bovins et autres herbivores, ils représentent un éventuel complément aux fourrages grossiers (pâture, foin, ensilage d’herbe ou de maïs), notamment pour couvrir les besoins protéiques quand la ration est à base de maïs. Pour les volailles, ils couvrent la totalité des rations alimentaires et assurent à la fois les besoins protéiques et énergétiques.