Agriculture
Loukkos : Un programme vise à augmenter la superficie des cultures sucrières de 7.000 hectares
La saison agricole est marquée par le lancement du « Plan de relance de la canne à sucre », dans le cadre d’un partenariat conclu entre l’Etat et la filière sucrière sur une période s’étalant sur les 4 prochaines années.

Le bassin du Loukkos est l’une des principales zones de culture sucrière au Maroc qui bénéficient actuellement d’un programme prometteur visant à développer cette culture et à renforcer sa contribution au développement local.
Le Comité technique régional du sucre du bassin du Loukkos a établi un programme visant à augmenter la superficie consacrée aux cultures sucrières, répartie entre 6.000 hectares de betterave sucrière et 1.000 hectares de canne à sucre.
La superficie réservée aux cultures sucrières a augmenté de façon constante au cours des dernières années, grâce aux efforts déployés par le ministère de l’Agriculture, de la pêche, du développement rural et des eaux et forêts, et les usines de sucre, notant que l’Office a adhéré activement à ces efforts, à travers l’offre d’une eau d’irrigation de haute qualité et la reconversion du système d’irrigation, en particulier pour les betteraves sucrières, afin de garantir une production importante et des rendements élevés chaque année.
Ces cultures se heurtent à certains obstacles, liés notamment à l’augmentation des coûts de production, puisque ces dernières années une hausse significative des prix des intrants agricoles a été enregistrée, en particulier les prix de semences, d’engrais et de produits phytosanitaires, en raison de la hausse des prix sur le marché mondial.
Ainsi, de nombreuses mesures ont été mises en place par les acteurs de la filière sucrière pour assurer un bon démarrage de la campagne de plantation et garantir son accompagnement à tous les niveaux en termes d’approvisionnement en intrants, notamment à travers la généralisation de semences et plants de bonne qualité, tout en bénéficiant des prix subventionnés par l’État pour les engrais, tels que l’Urée 46 et l’ammonitrate 33,5, qui ont été fixés respectivement à 330 dirhams et 240 dirhams le quintal.
En outre, cette saison agricole est marquée par le lancement du « Plan de relance de la canne à sucre », dans le cadre d’un partenariat conclu entre l’État et la filière sucrière sur une période s’étalant sur les 4 prochaines années, en vertu duquel une subvention de 8.000 dirhams par hectare sera accordée aux agriculteurs pour les nouvelles plantations de canne à sucre.
Ce soutien, conjointement financé par l’État et le groupe Cosumar, vient s’ajouter à la prime habituelle de 6.000 dirhams par hectare octroyée par l’État dans le cadre du Fonds de développement agricole, en plus des mesures prises par les usines spécialisées dans la production de sucre au niveau des fermes pour moderniser le secteur, dans la mesure où le taux de mécanisation avoisine les 100% pour les cultures sucrières au bassin du Loukkos, devenu plus attractif pour les investisseurs dans ce domaine.
D’autre part, cette saison agricole est marquée également par l’introduction par l’entreprise « Cosumar » de l’utilisation des nouvelles technologies, notamment les drones équipés de caméras et de logiciels, pour la gestion des cultures de betterave à sucre, dans le cadre de son projet « Agriculture 4.0 ».
Cette méthode de surveillance des parcelles permet une détection précoce des mauvaises herbes, des maladies, des insectes et des ravageurs, et une optimisation des traitements.
