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Auto. BMW Série 5 Éclectique et… électrique !
La marque à l’hélice a dévoilé l’ultime génération de sa grande routière. Plus qu’une révélation, un événement et même un tournant dans l’histoire de la Série 5, qui propose désormais une motorisation 100% électrique en version i5. Une première pour cette berline de managers par excellence.

Historiquement, BMW a souvent marqué les esprits par de la rupture lors du renouvellement de certains de ses modèles. On l’avait vu notamment avec la Série 7 de 2001, puis celle de 2022. Aujourd’hui, c’est avec la Série 5 qu’il est question d’une rupture et double de surcroît. Fraîchement dévoilée, la «5», huitième du nom, incarne d’abord une rupture mécanique en adoptant pour la première fois un moteur 100% électrique.
Elle opère surtout un changement stylistique majeur en arborant un look singulier et différent de sa devancière. Si l’on reconnaît le fameux ‘‘double haricot’’ de la calandre, on note des phares inédits qui, outre leur forme atypique, intègrent deux éléments à LED verticaux servant aussi bien de feux de jour que de clignotants. Cette allemande va surtout surprendre par son postérieur, marqué par une malle moins horizontale et des feux à bandes de diodes montées en parallèle.
Au demeurant, cette nouvelle Série 5 s’avère nettement plus haute et plus allongée, culminant à 1,51 mètre et s’étirant à 5,06m! Et pour cause, cette architecture a été conçue par les ingénieurs munichois pour être «électro-compatible». Comprenez par là que la grande bavaroise peut désormais accueillir dans ses entrailles un tapis de batteries capables d’animer un bloc 100% électrique et surtout lui offrir une belle autonomie.
Plus techno et désormais électro
Pour l’intérieur, les concepteurs de la «5» se sont surtout inspirés des cockpits du SUV iX et de la Série 7. On retrouve donc une double dalle incurvée et composée d’un écran de 12,3’’ pour l’instrumentation, jouxtant un autre de 14,9’’ dédié au multimédia. C’est aussi un intérieur entièrement végan avec des habillages naturels, recyclés et aux propriétés similaires au cuir.
Parmi les «friandises» high-tech proposées, citons l’affichage tête-haute à réalité augmentée, le stationnement à distance ou encore l’option «BMW Natural Interaction» qui permet de contrôler des fonctions juste par les gestes !
C’est à croire qu’il faudrait un «bac + 19» pour piloter cet avion de route. C’est faux et notamment grâce à une bonne dose d’intelligence artificielle. La «5» déborde de systèmes d’aide à la conduite dont le nouveau Highway Assist et l’Active Lane Change Assist. Ce dernier est un assistant actif de changement de voie qui s’active juste par le regard des yeux, vers le rétro extérieur. Révolutionnaire ! La grande nouveauté technique figure sous le capot avec, pour la première fois, un bloc 100% électrique sur les deux versions de la i5 (340 et 601 ch), dont l’autonomie annoncée va de 455 à 582 km.
Bien entendu, les 4 cylindres essence (520i/208 ch) et diesel (520d/197 ch) restent au catalogue tous dotés d’une hybridation légère, tandis qu’un nouveau six-cylindres diesel et des versions essence hybrides-rechargeables seront lancés en 2024. Entre-temps, la nouvelle «5» aura entamé sa carrière commerciale, son lancement mondial étant prévu pour septembre prochain. Avis donc aux managers… «Béhémistes».
Rupture
Jamais une Série 5 n’avait fait scission avec sa devancière comme le réalise cette huitième génération. Profil haut, projecteurs avant inédits, calandre proéminente et nouveaux blocs de feux arrière sur une malle légèrement inclinée… que de détails qui matérialisent un design en total rupture avec le modèle sortant
de la «5».
