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Pouvoirs

Grève des étudiants en médecine : le gouvernement accuse Al Adl Wal Ihsane

Ce jeudi 13 juin, lors de l’habituelle conférence intervenant après la fin des travaux du conseil de gouvernement, Mustapha EL Khalfi, porte parole de l’Exécutif, a lu un communiqué de presse au sujet du boycott que mènent les étudiants en médecine. Le gouvernement nomme Al Adl wal Ihsane comme partie et fait savoir qu’il n’y aura pas d’année blanche.

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Le feuilleton de la grève des étudiants en médecine se poursuit. Cette fois-ci, c’est le gouvernement qui s’exprime sur ce sujet, de manière officielle. Jeudi 13 juin, Mustapha El Khalfi, lisant un communiqué de presse du gouvernement au sujet du boycott des examens par les étudiants en médecine, de la pharmacie et de la médecine dentaire, a clairement nommé : “des parties, dont le Mouvement Al Adl Wal Ihsane, qui manipulent les étudiants, en vue d’atteindre leurs fins qui ne sont pas dans l’intérêt des étudiants”

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Pour le gouvernement, “Il n’y aura pas d’année blanche”, a fait savoir le porte-parole de l’Exécutif. Il a également ajouté que “le gouvernement confirme que les examens demeureront ouverts pour que les étudiants puissent passer ce qui en reste jusqu’au 25 juin 2019”. En effet, insiste Mustapha El Khalfi, “Le gouvernement réitère que les les règles seront appliquées en ce qui concerne le redoublement ainsi que l’expulsion des étudiants…”.

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Comme invoqué par les étudiants, en tant qu’argument, pour boycotter les cours et les examens, le gouvernement s’appuie aussi sur : “l’égalité des chances entre tous les étudiants et médecins marocains, sans discrimination”, a souligné le porte-parole de l’exécutif. Et de faire savoir que le gouvernement “appuie toutes les mesures et les initiatives des deux ministères : l’éducation nationale et l’enseignement supérieur ainsi que celui de la santé, en vue de trouver une solution à la situation, et ce à travers “linteraction avec les revendications légitimes et raisonnables mentionnées dans le dossier revendicatif”.

Rappelons que le 11 juin, le ministre de l’éducation national et de l’enseignement de supérieur, Said Amzazi, a suspendu trois professeurs de trois facultés de médecines : Casablanca, Marrakech et Agadir.

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