Argent
Ce qu’ont rapporté vos placements Bourse au premier semestre 2013
La place de Casablanca poursuit sa chute : -6,1% à fin juin.

Le marché boursier ne s’est pas redressé au cours du premier semestre. Il a poursuivi sa chute, affecté par une conjoncture économique morose, un manque de visibilité et une absence d’opérations sur le capital d’envergure. En effet, l’indice de toutes les valeurs a clôturé les six premiers mois sur une baisse de 6,1%. Le marché s’était repris en milieu de semestre, en ramenant sa contre-performance à seulement 0,9% en date du 17 avril, sous l’impulsion de la préparation de l’opération de cession des parts de Vivendi dans Maroc Telecom.
De plus, le niveau de distribution des dividendes est jugé attractif, ce qui n’a pas manqué de pousser certains investisseurs à se placer sur les valeurs à haut rendement pour ainsi bénéficier de cette rémunération. Pour rappel, le taux de rendement du marché s’est établi au titre de l’exercice 2012 à 4,4%.
Néanmoins, cette reprise n’a été que ponctuelle et le niveau des transactions sur le marché est resté faible, avec un volume total de 13,8 milliards de DH à fin juin, en recul de 10,7% par rapport à la même période de l’année précédente. La moyenne quotidienne, elle, est passée de 241 MDH à 220 MDH, marquant une baisse de 8,6%.
En dépit de cette conjoncture, 27 valeurs parmi les 77 cotées ont réussi à tirer leur épingle du jeu en réalisant des performances appréciables. La plus forte hausse revient à Risma avec 59,5%, suivie de HPS qui a affiché une progression de 40,4% et de Maghrebail avec une performance de 38,9%. En face, 50 valeurs se sont enfoncées. Il s’agit notamment de Zellidja avec une baisse de 48%, de Sonasid avec -44% et IB Maroc avec -43,6%.
En tout cas, le marché boursier ne devrait pas renouer avec la hausse d’ici à la fin de cette année, selon les analystes de la place. Certains d’entre eux restent toutefois optimistes, surtout avec le déclassement du Maroc de l’indice MSCI. Cela dit, tout le monde s’accorde sur la nécessité d’accélérer les réformes de fond en vue de booster la liquidité du marché.
Risque l Très élevé
Rentabilité l -6,1% en moyenne, dans une fourchette allant de -48% à +59,5%
Fiscalité l 15% de la plus-value. Exonéré si le total des cessions n’excède pas 30 000 dirhams en un an
