Influences
Vidéo. FICAM 2023 : Kristof Serrand, une vie «animée»
Rencontré en marge du Festival international de cinéma d’animation de Meknès, dont la 21ème édition se tient depuis le 3 mars dans la capitale ismaïlienne, Kristof Serrand, sommité mondiale du film d’animation, se confie à La Vie éco.
Le parcours de Kristof Serrand mériterait à lui seul un film. Et s’il est dans le cinéma d’animation ça lui collerait fort bien.
Tout commence quand le jeune féru de bande dessinée décide, après son bac, de poursuivre ses études dans, dira-t-il à ses parents, le dessin. Une destinée, pratiquement, au gré du «hasard». Kristof tente tous les concours qu’il rate, avant de s’inscrire à l’école Goubelins.
L’artiste, qui est actuellement un des superviseurs de l’animation chez Netflix, passera par une expérience en France avant de prendre la direction de Londres pour se retrouver à Los Angeles. Chemin faisant, il passe par Gaumont avant de poser ses valises à DreamWorks. Une vraie fabrique de rêves, en fait ! Parti pour un film, l’aventure va durer 25 ans. Un quart de siècle ! Un vrai «tomber dedans», pour le reprendre.
Retour à Paris ! Une inflexion chez Netflix. En passant par d’autres belles et laborieuses et ô combien instructives expériences de l’homme qui a fait «Dessine-moi un marin» en 1984 et «Astérix et la surprise de César» un an après et tant d’autres opus depuis. Dragons, les Croods…Et, là, retour à Astérix…
L’humilité enveloppée dans un sourire, Kristof est heureux de découvrir le Maroc. Visiblement, confie-t-il, cette première fois aura une prochaine fois !