SUIVEZ-NOUS

Pouvoirs

Akhannouch : Les réalisations du gouvernement ne sont plus à prouver

L’Exécutif répond avec célérité à tout secteur touché et pas qu’économique. L’enseignement, lui, verra bientôt le bout du tunnel.

Publié le


Mis à jour le

Dans son intervention à la Chambre des conseillers, Aziz Akhannouch a mis en avant la célérité de la réponse de son gouvernement face aux différentes crises qu’a traversées le Maroc. Depuis la crise sanitaire, il s’est attelé à sauver les entreprises en payant 20 milliards de dirhams au titre des arriérés de la TVA. Une bouffée d’oxygène dont les entreprises, surtout les TPME, ont bénéficié… Et voilà que la guerre entre l’Ukraine et la Russie éclate, avec toutes ses conséquences sur les prix, l’approvisionnement… L’objectif de l’Exécutif est principalement de maintenir le pouvoir d’achat. Ainsi, les prix de l’électricité et du gaz ont été maintenus. Pour le gaz, le Chef du gouvernement précise : «Les prix du gaz sont 50% moins chers que nos voisins européens».

Le gouvernement s’est attelé également à publier la circulaire des marchés publics, pour sauver les entreprises qui disposaient déjà de marchés avant l’éclatement de la guerre et ses conséquences en termes de renchérissement des prix à la construction. De même, il a alloué un budget allant de 40 à 45 milliards de dirhams pour soutenir les intrants agricoles.

Du côté de l’investissement, l’Exécutif s’est attelé à sortir du tiroir la Charte de l’investissement, après 20 ans de vaines discussions avec les gouvernements précédents. Elle accorde moult avantages avec des primes à l’investissement allant jusqu’à 30%.

En outre, pour encourager l’investissement privé et faciliter l’acte d’investir dans le Royaume, le gouvernement a mené à bien le chantier de la simplification des procédures et le climat des affaires. Ce sont pas moins de 22 procédures des plus utilisées qui ont été simplifiées. «En dépit de toutes ces contraintes conjoncturelles, l’investissement a connu un saut avec un budget de 335 milliards de dirhams», souligne AKhannouch.

Par ailleurs, la mise en place de l’AMO a ouvert des horizons au secteur privé puisque plusieurs cliniques et établissements de santé ont vu le jour.

Le tourisme n’est pas en reste. Avec les 2 milliards de dirhams octroyés aux opérateurs, le secteur s’est redressé. En cette année, il connaît un dynamisme sans précédent. Les prévisions tablent sur 14 millions de touristes, un niveau jamais atteint auparavant.

Le gouvernement ne s’est pas arrêté là. La préservation du pouvoir d’achat est, sans équivoque, son cheval de bataille. En effet, les aides sociales directes, lancées récemment, devraient contribuer à améliorer davantage le pouvoir d’achat et, partant, la consommation.

 

 

Enseignement : Un accord général bientôt trouvé

Pour la question épineuse de l’enseignement, Akhannouch assure que d’ici la semaine prochaine, un accord sera conclu pour l’ensemble des clauses du statut de l’enseignant, à l’instar des doléances catégorielles. «Notre objectif est de corriger le passif lourd que trainent les enseignants depuis des années et d’éviter de laisser les élèves en otage», ajoute-t-il. Les capacités financières de l’État sont limitées et l’accord trouvé avec les organisations syndicales les plus représentatives concernant la hausse des salaires de 1.500 DH devra coûter pas moins de 10 milliards de dirhams. Il est important de souligner, toutefois, qu’il s’agit de la plus forte augmentation qu’a connue le secteur de l’éducation de tous les temps.

Le gouvernement reste à l’écoute, la Commission ministérielle avec à sa tête Chakib Benmoussa, également. «Nous sommes prêts à discuter avec tout un chacun et nous invitons celui qui veut prendre part à nos discussions à se joindre à nous», conclut le Chef de l’Exécutif.