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«Contraception d’urgence», un moyen pour diminuer les avortements clandestins
Les avortements clandestins et leurs complications peuvent être nettement diminués en adoptant la contraception d’urgence, conclut le travail présenté par le service de gynécologie obstétrique du CHU Mohammed VI de Marrakech, lors du XXVIe Congrès national de la fertilité et de la contraception, tenu la semaine dernière à Casablanca. Cette méthode est qualifiée de contraception de «secours» utilisable par les femmes en situation de détresse, dans les jours qui suivent un rapport non protégé, pour éviter une grossesse non désirée, mais surtout pas en tant que méthode régulière de contraception. Ce travail précise par ailleurs, que les contraceptifs d’urgence reposent sur 3 méthodes : les pilules combinées, les pilules à base de progestatifs seuls et le stérilet au cuivre. Pour les pilules combinées, il faut une première dose dans les 5 jours qui suivent la relation sexuelle non protégée, suivie d’une seconde dose 12 heures après. Pour les pilules à base de progestatifs seuls, le traitement est efficace jusqu’au cinquième jour après un rapport sexuel sans protection. Ces deux méthodes permettent de réduire de 90% le risque de grossesse.
Le stérilet en cuivre est une autre option de contraception d’urgence. Il peut être inséré jusqu’au cinquième jour après une relation sexuelle à risque. Le stérilet n’est pas la solution idéale pour toutes les femmes, particulièrement celles exposées aux infections sexuellement transmissibles. Il réduit cependant de 99% le risque d’une grossesse.
