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Pouvoirs

Un week-end chaud pour la majorité

Entre les élections partielles et les remous du limogeage de Charafat Afailal, la coalition gouvernementale est sur le gril.

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Les élections partielles dans la circonscription de M’diq-Fnideq auront lieu jeudi 20 septembre. Cinq partis sont en lice dont trois formations de la majorité. Le RNI, le PJD et le MP batailleront pour obtenir ce siège que le premier cité avait remporté la dernière fois il y a un an, à l’occasion également des élections partielles, avec un écart de voix considérable. Le RNI avait, en effet, devancé de 1400 voix le PJD, classé troisième après le PAM. Le PPS qui avait remporté le siège en 2016 a préféré ne pas présenter de candidat au même titre que le PAM, le parti qui a présenté, rappelons-le, le recours en annulation à l’issue duquel le siège du RNI a été invalidé. Outre les trois partis de la majorité, deux autres formations de l’opposition sont également en compétition, le PML et la FGD. Ces élections auront lieu sur fond de crise larvée au sein de la majorité. Le PPS n’a, en effet, toujours pas digéré la suppression du Secrétariat d’Etat chargé de l’eau. Lors de la dernière réunion du bureau politique, tenue lundi, ses membres sont revenus, pour la deuxième fois, sur la question. Pour la direction du parti, le PJD n’a toujours pas fourni des explications convaincantes sur les motifs et les circonstances de la suppression du poste de Charafat Afailal et de son renvoi du gouvernement. Aussi, le parti est en train d’approfondir le débat sur la question pour faire mûrir sa décision de rester ou non au gouvernement. Son comité central tranchera à ce propos le 22 septembre. Peu avant cette date, le PJD tiendra également, ce samedi 15 septembre, une réunion programmée depuis longtemps de son conseil national qui va certainement aborder cette question. Quant à un éventuel divorce entre les deux partis, certains analystes y vont déjà de leurs scénarios. On évoque même un probable remaniement ministériel, avec une réorganisation de l’architecture du gouvernement, au cas où le PPS déciderait de le quitter.