Sécurité
Défense: Tenue à Rabat de la 7e Conférence des officiers supérieurs du rang des pays africains
Au programme de cette rencontre, qui se poursuit jusqu’au 12 juin, figurent plusieurs tables rondes sur « Les opérations de maintien de la paix », « Les opérations de combat », « Le leadership africain 2030 », entre autres.

La 7e Conférence des officiers supérieurs du rang des pays africains (ASELC-2025), placée sous le signe « Résilience, adaptation, transformation », s’est ouverte, mardi à Rabat, avec la participation de responsables militaires de près de 30 pays africains, en plus de l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord (OTAN).
Cette rencontre, organisée par le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), en coordination avec les Forces Armées Royales (FAR), vise à renforcer les partenariats et à explorer les solutions à même de développer les institutions de formation militaire, en vue de contribuer à la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique.
S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, le Général de Brigade, Aziz Idrissi Yazami, Chef du 2ème Bureau de l’Etat-Major général des FAR, a souligné que l’organisation de cette conférence à Rabat témoigne de la confiance et de la considération dont jouit le Maroc auprès des Etats-Unis et des pays africains amis, ainsi que de l’engagement des FAR à renforcer leur coopération militaire avec l’AFRICOM, pour la promotion de la paix et de la sécurité à l’échelle continentale.
Cet événement a pour objectif de favoriser le partage des connaissances et des expériences, d’identifier les lacunes qui pourraient empêcher les Officiers du rang (ODR) de jouer pleinement leur rôle, ainsi que de proposer des pratiques exemplaires pour développer leurs compétences et leurs capacités, a-t-il ajouté.
« Il est essentiel que les ODR soient motivés, responsabilisés et formés en permanence pour que nos armées gagnent en agilité et en réactivité face aux conflits armés actuels », a noté le Général de Brigade Idrissi Yazami.
Il a relevé, à cet égard, que le continent africain est confronté à de nombreux défis sécuritaires, tels que le terrorisme qui alimente les velléités séparatistes, les crises humanitaires, les catastrophes naturelles et les conflits interétatiques, dans un environnement caractérisé par la multiplication des acteurs non étatiques et l’utilisation de technologies émergentes.
Pour relever ces défis, il est nécessaire d’adopter des approches innovantes nécessaires à la conduite réussie des opérations de maintien de la paix et de stabilisation, sous l’égide de l’ONU, grâce à l’engagement de troupes hautement qualifiées, composées principalement d’officiers du rang résilients et compétents, a-t-il soutenu.
Pour sa part, le Sergent-major Michael P. Woods, Commandant en chef supérieur des officiers du rang de l’AFRICOM, a salué le rôle que joue le Maroc en tant qu’«allié solide des États-Unis et partenaire de toutes les autres nations africaines«.
Dans une déclaration à la MAP, il a salué l’intérêt porté à l’autonomisation des ODR au Maroc à travers le renforcement de la formation et de l’éducation des Officiers du rang, tout en tirant parti des dernières avancées technologiques.
De son côté, le Commandant adjoint de l’AFRICOM, le Général de division John W. Brennan, a fait observer que le Maroc, l’un des plus anciens alliés et le premier pays à avoir reconnu les États-Unis, est un partenaire essentiel au service de la paix et de la sécurité en Afrique.
« Le Royaume, en tant que pourvoyeur de sécurité, est un pilier de stabilité du continent », a-t-il ajouté.
Dans une déclaration similaire, l’adjudant Abdelali Oukassi, des Forces Armées Royales, a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’intérêt continu accordé par les FAR, en coordination avec leurs homologues américaines, au développement des capacités des officiers supérieurs du rang des pays africains.
Au programme de cette rencontre, qui se poursuit jusqu’au 12 juin, figurent plusieurs tables rondes sur « Les opérations de maintien de la paix », « Les opérations de combat », « Le leadership africain 2030 », entre autres.
