Sécurité
Cryptorapts en France: Darmanin remercie le Maroc après l’arrestation du principal suspect
Le suspect, un franco-marocain de 25 ans, a été interpellé à Tanger, suite à une opération sécuritaire conjointe menée par la BNPJ, en coordination avec les services de DGST.

Le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin a remercié, mercredi, le Maroc et salué l’excellente coopération judiciaire entre les deux pays, suite à l’arrestation du commanditaire présumé des cryptorapts commis récemment en France.
« Je remercie sincèrement le Maroc pour cette arrestation qui montre l’excellente coopération judiciaire entre nos deux pays, en particulier contre la criminalité organisée », a écrit écrit le ministre français de la Justice sur son compte officiel X.
Une opération sécuritaire conjointe menée par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a permis, mercredi, l’interpellation d’un franco-marocain pour son implication présumée dans des affaires liées à des crimes d’enlèvement avec extorsion et demande de rançon ciblant des utilisateurs de cryptomonnaies, ainsi que dans des opérations de blanchiment d’argent dans le cadre d’un réseau international de crime organisé actif en France.
Le suspect (25 ans) a été interpellé dans la ville de Tanger dans le cadre de la coopération sécuritaire internationale, immédiatement après que les autorités marocaines aient reçu de leurs homologues françaises une plainte formelle détaillant les actes criminels qui lui sont reprochés, et qui auraient été commis sur le territoire français, indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Cette opération sécuritaire s’inscrit dans le cadre des efforts intenses et continus déployés par les services de sécurité relevant du pôle de la DGSN-DGST, en vue de lutter contre le crime organisé transnational et de priver les personnes impliquées de tout refuge sûr, base arrière ou ressources à même de soutenir et de financer leurs entreprises criminelles.
