Sahara : le Maroc marque des points

Le Maroc marque des points dans la question du Sahara. Des événements survenus ces dernières semaines confortent de plus en plus la position du Maroc. Ainsi, en marge de la COP22, SM le Roi a reçu, pour des entretiens privés, le Président nigérian. En même temps, l’OCP annonce un projet colossal qui sera réalisé en Ethiopie, pays dans lequel le Souverain se rend prochainement, dans le cadre de la deuxième partie de sa visite en Afrique de l’Est. Laquelle visite s’est déjà soldée par un changement marqué de la position de la Tanzanie sur l’affaire du Sahara. C’est également à Marrakech que le Gabon et la Guinée Equatoriale viennent d’enterrer, par un accord historique, un vieux conflit frontalier. En même temps, les services de sécurité, la Gendarmerie et la Marine royale ont pu neutraliser une importante opération de trafic de drogues dures au large de Dakhla, avec la saisie de plus de 1,2 tonne de cocaïne. Ce qui confirme, si besoin est, que la zone sahélo-saharienne est le théâtre de trafics de tout genre et ne peut être laissée entre les mains des organisations terroristes et séparatistes. Tout cela arrive alors que le nouveau Secrétaire général de l’ONU, un fin connaisseur de ce dossier, s’apprête à prendre ses fonctions. Ce qui augure d’un changement dans les prochains mois de l’envoyé personnel du SG de l’Organisation onusienne au Sahara avec ce que cela suppose comme changement d’approche, méthodologie d’action et surtout de neutralité du futur titulaire du poste. Ce n’est pas tout, l’Audience nationale, la plus haute juridiction en Espagne, a décidé mardi dernier de convoquer le chef du Polisario Brahim Ghali pour recueillir sa déposition suite aux accusations pour génocide et crimes contre l’humanité dont il fait l’objet. Le juge a pris cette décision après s’être assuré auprès de la police que Ghali sera à Barcelone en cette fin de semaine.