Pouvoirs
Parlement : le projet de loi-cadre de l’Education sauvé in extremis
Une session extraordinaire pourrait être envisagée pour adopter le texte avant la prochaine rentrée parlementaire.
Une semaine après le départ en vacances des députés, leurs confrères conseillers sont encore en activité. Le projet de loi-cadre portant réforme du système de l’éducation et de la formation y est pour beaucoup. C’est ainsi qu’après la clôture, vendredi 26 juillet, de la session parlementaire de printemps à la première Chambre, les conseillers devaient entamer, eux, l’examen, lundi 30 juillet, de ce projet de loi cadre présenté devant la commission, le même jour, par les deux responsables du département de l’éducation nationale et l’enseignement supérieur. Plus tard, jeudi 1er août, les groupes parlementaires étaient invités à déposer leurs amendements qui devraient être votés le lendemain. Le texte devait être adopté, sans encombre, le jour même en séance plénière. Ce n’est qu’après que les conseillers pouvaient partir en vacances à leur tour avec le sentiment du devoir accompli, puisque ce sera le troisième projet de loi controversé qu’ils auront adopté en l’espace de quelques semaines. Les deux autres textes portent sur la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe et la création du Conseil national des langues et de la culture marocaines. Ces deux derniers projets de lois organiques ont d’ailleurs été adoptés, en deuxième lecture, par la Chambre des représentants vendredi 26 juillet. Ils devraient, ensuite, être soumis à l’appréciation de la Cour constitutionnelle. Une étape qui n’est d’ailleurs pas exigée pour le projet de loi-cadre. Notons qu’au cas où les amendements des conseillers sont votés, le projet de loi-cadre nécessitera un deuxième passage à la première Chambre, probablement en session extraordinaire.