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Pouvoirs

L’UpM, autrement

L’Union pour la Méditerranée (UpM) doit être réhabilitée comme cadre de dialogue politique et de conciliation.

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UPM bourita

C’est ce que vient d’affirmer le ministre des affaires étrangères Nasser Bourita à l’occasion du 3e Forum régional de cette organisation qui vient tout juste d’accomplir ses dix ans. Or, soutient le ministre, le mandat technique de l’UpM n’est plus à son avantage. «S’il a été conçu pour la mettre à l’abri des contingences politiques, il a fini par en faire -10 ans après– une organisation qui évolue à la marge des priorités de ses membres», a-t-il souligné en ce sens, notant que l’UpM «ne peut rester aveugle -mais aussi sourde et muette- devant les questions de l’heure auxquelles doit faire face la région». Il a cité, à titre d’exemple, la question sécuritaire, avec des défis sans précédent fragilisant la stabilité et la sécurité collective, la question migratoire, pour que la Méditerranée ne soit plus une route meurtrière cerclée de frontières discriminantes, et la question du co-développement qui reste le «parent pauvre» du projet méditerranéen. Aujourd’hui, explique le ministre, il s’agit de se pencher sur l’approche à même de construire et maintenir un espace uni et cohérent, ainsi que de mutualiser moyens et contraintes pour relever les défis communs.