Pouvoirs
GSU et Action démocratique, quelles divergences ?
Kamal Lahbib, un des fondateurs de «l’Action démocratique», estime qu’il y a deux points de divergence entre le courant et le parti.
Kamal Lahbib, un des fondateurs de «l’Action démocratique», estime qu’il y a deux points de divergence entre le courant et le parti. «Le premier est relatif à l’évaluation de la conjoncture politique. Nous estimons que la phase que traverse le pays est une phase de transition démocratique réelle. Nous prônons un large front démocratique plutôt qu’une alliance avec une extrême gauche qui ne fera que nous créer des problèmes. Nous ne ferons pas de la réforme constitutionnelle un préalable, sans lequel il n’y aura pas de transition démocratique. Le processus démocratique est plus complexe que cela : la réforme constitutionnelle n’est que l’une des multiples démonstrations d’une large réforme. Le passage à la démocratie ne pourra pas faire l’économie de ce large front démocratique, qui va de l’USFP jusqu’aux islamistes d’Al Badil Alhadari.
Le deuxième élément qui nous sépare du parti est la question organisationnelle. Notre philosophie de fonctionnement du parti sort du cadre classique d’un parti centralisé, hiérarchisé, bureaucratique, pour embrasser une vision fondée sur un parti divers, reconnaissant des courants, donnant plus d’action et de pouvoir aux régions.» .
