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FETE DU TRONE 2017 : Un Maroc qui bouge…

Depuis la célébration de la Fête du Trône en juillet 2016, plusieurs chantiers structurants, conduits par le Souverain, ont été achevés ou lancés dans les domaines institutionnel, politique, diplomatique, économique et social.

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C’est indéniable. En une année, le Maroc a connu des événements marquants. L’organisation des deuxièmes élections législatives sous la nouvelle Constitution en est un. Malgré une campagne électorale à laquelle certains acteurs politiques ont donné un goût résurrectionnel, les élections se sont déroulées dans la normalité et ce qui s’ensuivit a été encore plus normal. Un chef de gouvernement a été désigné, puis face à son échec de former une majorité, un autre a été nommé et le gouvernement a pu être investi. Bref, rien de plus normal pour le Maroc, ce qui aurait été un exploit par de nombreux pays de la région s’ils avaient vécu les mêmes circonstances. C’est pour dire que l’édifice démocratique est si solide que rien ne pourrait plus perturber son parachèvement.

Et justement, dans ce cadre, cette année a connu la consolidation du sacro-saint principe de séparation des pouvoirs qui prévaut dans toutes les démocraties, avec l’installation par le Souverain du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Un acte qui consacre définitivement l’indépendance de ce pouvoir. La nomination des membres de la nouvelle Cour constitutionnelle, avec des attributions élargies, est également un événement phare et une étape en plus dans le processus démocratique en cours. En parallèle avec le parachèvement de l’édifice institutionnel, le Maroc continue de révolutionner sa politique étrangère. Sa demande de réintégration de sa famille institutionnelle, l’Union Africaine, actée le 30 janvier au 28e Sommet de l’Union, a surpris plus d’un. Sa demande, qui a reçu un accord de principe, de faire partie de la CEDEAO a eu le même effet. La politique africaine du Maroc, dans sa globalité, a connu un changement majeur. Le Maroc diversifie ses alliés et ses partenaires économiques, et isole de plus en plus ses ennemis. Même au delà de l’Afrique, la reprise des relations diplomatiques avec Cuba, son incursion remarquée dans l’environnement latino-américain, ont été largement commentées. Par ailleurs, et c’est une évidence, la nouvelle politique d’ouverture du Maroc sur d’autres acteurs étatiques et régionaux, outre que ses alliés traditionnels, n’a pas manqué d’avoir un impact direct sur la question du Sahara marocain. Sur ce point, l’année aura été largement favorable, et à tous les niveaux, au Maroc.

Le Maroc, et c’est une fierté, continue d’être cité en modèle aussi bien dans la lutte contre le terrorisme et la promotion de l’Islam modéré, ouvert et tolérant ou dans le développement social et la lutte contre la précarité et l’exclusion sociale, avec le travail remarquable de l’INDH. Sa politique migratoire et d’asile a été également saluée au niveau régional et parmi les experts en le domaine.

Sur un tout autre registre, les projets de développement de grande envergure continuent de sortir de terre. Son projet énergétique fait même du Maroc un leader régional, voire mondial. Une nouvelle génération de villes, écologiques et connectées sont sur le point de voir le jour. Les autres, elles, sont en pleine mue. Le monde rural et les zones montagneuses s’apprêtent à connaître également une transformation sans précédent. Au Sahara, ce sont des dizaines de milliards de DH qui ont été injectés dans des projets structurants. Partout, le Maroc est un chantier ouvert.