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Elections : les choses sérieuses commencent…

C’est reparti pour un nouveau marathon de négociations électorales. Le chef du gouvernement, et surtout les ministre et ministre délégué de l’intérieur, ont reçu les chefs de partis politiques en trois vagues.

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Les huit premiers partis représentés au Parlement en premier, les petits partis ensuite, et enfin les partis non représentés dans l’institution législative. Les débats ont porté essentiellement, pour le moment, sur les moyens de garantir la transparence des élections, le découpage électoral et surtout le seuil électoral. Sur ce dernier point les positions sont diamétralement opposées, même au sein de la coalition gouvernementale.

C’est ainsi que le PJD se montre intraitable sur la question : point de baisse du seuil. Ce qu’il considère comme un retour en arrière. Toucher à ce paramètre reviendrait selon les islamistes à biaiser de nouveau le jeu électoral. C’est vrai qu’un niveau plus bas risquerait de priver le parti de plusieurs sièges, notamment dans le monde rural. L’Istiqlal prône la même position, mais certainement pour d’autres raisons. Cela alors que le PPS milite pour un seuil «intégrationniste» de 3% qui pourrait favoriser une plus grande pluralité politique au sein de la Chambre. L’USFP fait également campagne pour une baisse de seuil que soutiennent également le MP et l’UC. Le mode de scrutin, le financement par l’Etat des campagnes électorales des partis et le devenir de la liste nationale des jeunes n’ont pas été évoqués à ce stade des négociations. Tout comme certaines revendications des partis telle que la mise en place d’une commission électorale indépendante à laquelle ont appelé l’Istiqlal et l’USFP. Ce dernier appelle en outre à l’interdiction de l’usage de la religion et des actions à caractère caritatif pour séduire les électeurs, tout comme il suggère la reprise des activités sur le terrain des ministres politiques par les walis et gouverneurs six mois avant les élections.