Pouvoirs
El Othmani dévoile le bilan du gouvernement
Un bilan « riche en réalisations et en indicateurs positifs » a estimé le chef de l’exécutif. D’autres dossiers connaissent toutefois une évolution mitigée, notamment le traitement des revendications à Al Hoceima, Jrada ainsi que celles des cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF).
Saad-Eddine El Othmani a présenté, ce lundi 13 Mai, devant les deux chambres du parlement, le bilan d’étape de l’action gouvernementale.
Le Chef du gouvernement a estimé que le bilan est « riche en réalisations et en indicateurs positifs ».
« Nous sommes devons un bilan marqué par beaucoup de réalisations, de réformes et de nombreux indicateurs positifs (…). Bien que la conjoncture soit marquée par de fortes revendications sociales combinées à une hausse du plafond des attentes des citoyens », a précisé le chef de l’exécutif.
Le Chef du gouvernement a notamment souligné les avancées réalisées, notamment la conclusion d’un accord social avec les syndicats et le patronat le 25 avril dernier.
Il a noté qu’en revanche, « cette période a connu le ralentissement de certains chantiers et des expressions revendicatives ayant requis l’adoption par le gouvernement d’une approche particulière accordant la priorité à la réalisation sur le terrain, au traitement des causes et à la recherche de solutions pratiques « , évoquant à titre d’exemple les dossiers d’Al-Hoceima et Jrada, des cadres des académies régionales de l’éducation et de la formation et de la mise en œuvre des mesures fiscales relatives aux commerçants.
Malgré les efforts consentis et les résultats enregistrés, le gouvernement aspire à davantage de réalisations pour le reste de son mandat, notamment pour parachever la concrétisation du programme gouvernemental et œuvrer pour relever les défis et difficultés qui se dressent devant le pays, a-t-il assuré.
Et d’expliquer que le gouvernement s’est attelé à mettre en œuvre les réformes structurelles visant le renforcement de la compétitivité de l’économie nationale, le soutien des entreprises nationales, notamment petites et moyennes et l’amélioration du climat des affaires et d’investissement pour booster la croissance économique, estimant qu’il s’agit là d’un préalable à la création de richesses et d’opportunités d’emploi et à la limitation des disparités sociales et territoriales.
(Avec MAP)