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Pouvoirs

Le Parlement en vacance

Plusieurs textes de loi fondateurs ont été adoptés cette session.

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Maroc Parlement vacances 2014 07 25

Une clôture marquée pour la session parlementaire d’avril. C’est rare que les députés partent en vacance après un coup d’éclat qu’est celui de la présentation par le chef du gouvernement de son bilan d’étape. Les partis de l’opposition y ont trouvé l’occasion pour stigmatiser le chef de l’Exécutif qui a trop tendance à prendre le fruit des actions de ses prédécesseurs pour ses propres réalisations et «vendre» aux Marocains la stabilité politique, dont son gouvernement est un produit, pour un acquis dont il est l’auteur. Cela alors qu’au sein même de la majorité, on tient à préciser que le gouvernement est formé non pas d’un seul parti, mais d’une coalition de partis, et que ses actions s’inscrivent dans la continuité de ce qui a été réalisé par ses prédécesseurs. Du reste, la session qui vient de prendre fin, le 23 juillet, aura été marquée également par un débat politique et institutionnel profond. De même qu’elle a vu l’adoption de plusieurs textes de loi de référence, dont notamment la nouvelle loi relative à la justice militaire, la loi organique des finances, la nouvelle loi bancaire, ainsi que la loi organique relative aux commissions d’enquête parlementaire, au Conseil économique, social et environnemental et la loi organique relative à la Cour constitutionnelle, pour ne citer que ces quelques textes fondateurs. Au total, ce sont environ quarante textes de loi qui ont été adoptés, dont plus de la moitié est constituée de conventions internationales. En même temps, seules deux propositions de loi ont pu être adoptées. Cela alors que les députés en ont déposé 16, ce qui porte à 145 le total des propositions de loi déposées par les députés depuis le début de l’actuelle législature.
La session qui vient d’être clôturée est, enfin, marquée par l’élection d’un nouveau président dont les compétences managériales se sont faites rapidement remarquées au niveau de l’assiduité des députés et la rationalisation de certains aspects de la gestion des affaires de la première Chambre.