Pouvoirs
Etat social : Un engagement qui prend forme de jour en jour
Alors que les attentes des citoyens sont énormes, plusieurs programmes sont en cours de concrétisation et d’autres suivront. Le gouvernement s’y engage, toutes ses politiques publiques auront un impact direct et positif sur la vie des Marocains.

C’est incontestable. Le projet de Loi de finances pour l’année 2023 accorde une attention particulière au renforcement des fondements de l’Etat social. Le gouvernement maintient donc le cap qu’il s’est fixé depuis son investiture il y a un an. Ce qui n’est pas chose facile, vu le contexte dans lequel l’équipe Akhannouch a pris en main la gestion des affaires publiques. Le Chef du gouvernement le confirmera, lui-même, à l’occasion de son récent passage devant le Parlement, «afin de répondre aux aspirations existantes, nous nous trouvons au sein du gouvernement, face à une équation complexe composée, d’une part, des retombées des crises et défis survenus et, d’autre part, d’un legs lourd de dossiers en suspens. Ceci ne nous fait pas pour autant perdre de vue notre boussole». Ladite boussole présente trois repères : les orientations royales, des recommandations pertinentes du NMD et les aspirations des Marocains et leurs priorités.
Ainsi, la poursuite de la mise en œuvre du chantier de la généralisation de la protection sociale et le renforcement du rôle de l’Etat dans la réduction des disparités sociales, les réformes de l’enseignement et de la santé et la promotion de l’emploi sont autant de chantiers dans lesquels le gouvernement s’est pleinement investi durant les douze derniers mois et qu’il compte poursuivre avec autant de détermination pour l’année prochaine. C’est d’ailleurs le trait principal du PLF 23, en comptant aussi la poursuite de la relance économique, la réforme de l’Administration et la promotion de l’investissement. Partant de là, et suite aux avancées notables réalisées en matière de généralisation de l’AMO, le gouvernement passe sans attendre à l’étape suivante, à savoir l’opérationnalisation de la généralisation des allocations familiales, ainsi qu’à la mise en œuvre de la refonte globale du système national de santé. Et ce, «afin de garantir l’accès des citoyens aux divers services de santé dans les meilleures conditions», peut-on lire dans la note de présentation du PLF.
Une suite logique de ce qui a été réalisé les 12 derniers mois
Il poursuivra également ses efforts pour mettre en œuvre la feuille de route de la réforme du système éducatif. Il s’engage, de même, à réussir le développement du système de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, ainsi que la mise en œuvre de la feuille de route pour le développement de la formation professionnelle afin de promouvoir le capital humain et la société du savoir. Il y va de l’amélioration de la compétitivité des entreprises et de l’économie nationale. Le gouvernement se dit, en outre, «déterminé pour la poursuite de la mise en œuvre des engagements issus du dialogue social, ainsi que les mesures ayant pour objectif de préserver le pouvoir d’achat du citoyen». L’Exécutif promet également de déployer des efforts supplémentaires pour la promotion de l’emploi, ainsi que la poursuite de la mise en œuvre des autres politiques sociales. Et ce, notamment «à travers l’adoption d’une nouvelle approche pour le soutien au logement et le renforcement de l’implication des compétences des Marocains du monde dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement du Royaume». On l’aura compris, l’action pour l’année prochaine s’inscrit dans la continuité, et la suite logique de ce qui a été réalisé durant les 12 derniers mois.
Naturellement, et vu l’ampleur des besoins en termes de services sociaux, il est difficile de rattraper le manque en si peu de temps. Toujours est-il, et le gouvernement en est conscient, les Marocains attendent de lui une écoute et une réponse à leurs aspirations. «Nous œuvrons inlassablement, s’engage le Chef du gouvernement, afin que l’impact des politiques publiques puisse se répercuter positivement sur la vie quotidienne du citoyen, convaincus que nous sommes, qu’il ne saurait y avoir de bénéfice de toute mesure ou de politique gouvernementale dont le citoyen ne sentirait pas l’impact positif sur sa consommation, son revenu, dans son école, ou sur sa santé».
