SUIVEZ-NOUS

Carrière

Métiers d’avenir : quelques pistes pour les diplômés qui ne veulent pas chômer

La gestion des ressources humaines est en plein boom.
L’informatique et le tourisme sont en quête de compétences
solides.
Vaste gisement en termes d’emplois, les métiers de la vente ont toujours
le vent en poupe.
Le conseil est un tremplin vers les grandes entreprises.

Publié le


Mis à jour le

Quelle filière choisir pour ne pas rester sur le carreau à la fin de ses études ? C’est la grande question que se posent de nombreux jeunes terrorisés par le fort taux de chômage. L’évolution de l’activité économique offre de belles opportunités à plus ou moins long terme. Zoom sur quelques domaines qui ont de l’avenir.

Ressources humaines
De la fac de psychologie aux écoles de commerce en passant par le droit, toutes les spécialités peuvent mener à la gestion des ressources humaines, qui est en plein boom. Avec de l’expérience, les autodidactes y ont aussi accès. Aujourd’hui, des formations spécifiques commencent cependant à se multiplier sur la place. Par exemple, un institut de GRH, affilié au groupe Segepec (Société de gestion des établissements pédagogiques et culturels), ouvrira ses portes en septembre. La durée des études est de quatre ans. Les cadres déjà opérationnels ont également la possibilité d’approfondir leurs connaissances grâce à un cycle de formation diplômante à l’IRH (Institut des ressources humaines), créé par le cabinet Diorh, ou à Cegos Maroc.
Il est utile de retenir que la principale condition pour réussir dans ces domaines, est d’avoir le sens du contact et une qualité d’écoute.
Une direction des ressources humaines, dans une grande entreprise structurée, comprend notamment un DRH, un responsable développement RH, un responsable formation, un gestionnaire des carrières, un chargé du recrutement. En fonction du niveau de formation ou de l’expérience, le choix est donc très large.

Vente
Tremplin vers des postes stratégiques, les métiers de la vente ont toujours le vent en poupe. Vaste gisement en termes d’emplois, ils renvoient à toute une série de fonctions : commercial terrain, agent commercial, ingénieur commercial, technico-commercial, chargé de clientèle, chef de produit, trade marketing, de télévente,…
«Pour faire face à la rude concurrence, les entreprises font de plus en plus appel à des prospecteurs», note un consultant. Appelés encore «accrocheurs», les prospecteurs doivent avoir une connaissance parfaite de leur marché et de leur clientèle. Pour accomplir ce travail, il faut bénéficier d’une expérience minimale de 5 ans dans le domaine de la prospection.
Une école commerciale est incontournable pour ce genre de métiers. Cependant, pour des activités spécifiques (informatique ou industrie), il est essentiel d’avoir une formation initiale spécialisée.

Tourisme
Gérer 10 millions de touristes en 2010 ne s’improvise pas. Ainsi, le secteur a besoin de sang neuf dès maintenant. Managers, gérants d’hôtels, restaurateurs, chef réceptionniste, chef cuisinier…, il y a des besoins à tous les niveaux. Au Maroc, les écoles hôtelières constituent la porte d’accès à ces métiers qui nécessitent de longues études pratiques. Ceux qui visent haut peuvent, dès la fin de leur formation, opter pour des études à l’étranger.
Dans tous les cas, pour accompagner ce secteur, qui manque cruellement de compétences, l’OFPPT (Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail) a mis en place, il y a quelques années, un projet de certification qui concerne toutes les compétences nécessaires pour la gestion d’un hôtel, du directeur général au personnel de service. Une fois sélectionné, le candidat reçoit des manuels de formation et s’engage dans un processus de formation qui peut durer de 12 à 36 mois. Il peut organiser son auto-formation ou l’effectuer auprès de l’OFPPT ou d’un établissement agréé par un organisme américain de certification (Educational expertise). Renouvelable tous les cinq ans, le prix d’une telle certification varie notamment en fonction du poste du candidat. Cela peut aller de 1 500 à plus de 4 000 DH par certification. Il est cependant utile de rappeler que les frais de candidature sont remboursables à hauteur de 70 %, dans le cadre des contrats spéciaux de formation. De même, les formations de type ITA ou BTS suffisent pour intégrer le domaine hôtelier.

Conseil
Mission : accompagner les entreprises dans leur organisation, leur restructuration, leur mise à niveau, leur démarche qualité… C’est aussi un secteur qui attire de plus en plus de jeunes diplômés (toutes spécialités confondues), qui le considèrent comme un tremplin vers les grandes entreprises. GRH, finance, marketing, il existe une multitude de cabinets spécialisés en mesure d’offrir une bonne évolution de carrière. Seule contrainte : il faut accepter des horaires contraignants.

Informatique
Architecte de réseaux, analyste programmeur, technicien de maintenance, veilleur technologique, administrateur de bases de données… L’éventail des postes est très large. La mission de ces compétences est de concevoir et d’améliorer des produits informatiques (logiciels, systèmes d’informations, infrastructure réseau, …). On estime le besoin en informaticiens à 10 000 par an d’ici à 2008. Pour cela il faut doubler voire tripler la capacité des écoles. Pour intégrer le domaine, la manière la plus courante est de passer par une école d’ingénieur ou une école spécialisée. La formation dure généralement de trois à quatre ans. Il est également possible de mettre à jour ses connaissances par des cycles de courte durée (3 à 4 jours) ou bien passer par un master spécialisé en nouvelles technologies.

télécommunications
Les besoins du pays sont loin d’être couverts. Aussi, les opérateurs actuels et à venir sont obligés de se renforcer en ressources humaines, particulièrement en ingénieurs et ouvriers qualifiés.
Pour améliorer la qualité de leurs communications, les grandes entreprises sont aussi appelées à s’entourer de cadres compétents de ce domaine ou recourir à des prestataires de services.