Page 8 - La Vie éco - 26 Février 2021

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SÉCURITÉ ROUTIÈRE
économie L'évè nement
16 postes de
secours sur
politique
les autoroutes
seront
construits d’ici
culture
fin 2021
carrières
votre argent
e ministre de l’équipement,
Ldu transport, de la logis-
tique et de l’eau, vient de prési- Cette station, réalisée pour un inves-
der la cérémonie d’inauguration
du poste de secours autorou-
tier de Bouznika, en présence
du Général de division, direc-
teur général de la Protection
civile, et du directeur général
de la société des Autoroutes
du Maroc (ADM). Cette inau-
guration, qui s’inscrit dans le
cadre du partenariat stratégique
entre la Direction générale de
la protection civile (DGPC) et
la Société nationale des Auto-
routes du Maroc, sera suivie par
la mise en service de huit autres
postes de secours autoroutiers
à Tanger, Larache, Tit Mel-
lil, Sala Al Jadida, Berrechid,
Safi, Marrakech et Argana, en
plus de deux autres en cours
de construction à Amskroud et
Khouribga. A la fin de 2021,
ADM et la Direction générale
de la protection civile auront
construit et équipé 16 postes de
secours sur le réseau autoroutier
national, un dispositif permet-
tant d’améliorer significative-
ment la durée d’intervention
des équipes de la Protection
civile sur le réseau autoroutier.
A noter que l’enveloppe bud-
gétaire allouée à cette opéra-
tion en 2020-2021 s’élève à 30
MDH. A travers la construction
de ces postes de secours, ADM
consolide sa stratégie en matière
de sécurité autoroutière, qui
s’appuie, d’un part, sur la mise
en œuvre des moyens matériels,
technologiques et humains né-
cessaires, et, d’autre part, sur la
collaboration étroite avec tous
les acteurs qui interviennent sur
le réseau autoroutier n
N.D.
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Grand entretien
DÉVELOPPEMENT
Dessalement de l’eau de mer, le Maroc
met le turbo
société
n En plus de la station de Chtouka Aït Baha qui sera mise en service en avril, deux
autres stations, à Laâyoune et Tarfaya, seront opérationnelles dans les mois à venir.
échos
près l’annonce, lors d’une
récente visite du ministre de
Al’agriculture dans la région, de
la prochaine mise en service partielle de
la station de Chtouka Aït Baha, l’ONEE
annonce, à son tour l’opérationnalisa-
tion prochaine de deux autres stations
similaires. Ainsi, la nouvelle station de
dessalement de l’eau de mer, qui sera
mise en service au deuxième semestre
de l’année 2021 à Laâyoune, contribue-
ra à la satisfaction des besoins en eau
potable des habitants de cette ville et
des centres avoisinants jusqu’en 2040,
selon le directeur général de l’Office na-
tional de l’électricité et de l’eau potable
(ONEE), Abderrahim El Hafidi.
tissement de 370 MDH, aura une ca- d’une station monobloc de dessale- ment pendant la saison estivale.
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pacité de production de 26 000 m /j, ment de l’eau de mer dans la ville de Rappelons que la station de dessale-
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qui vont s’ajouter aux 26 000 m /j de Tarfaya est également une solution «effi- ment de l’eau de mer de Chtouka Aït
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la première station et aux 10 000 m /j cace» pour répondre à la demande en Baha, un projet dicté par la nécessité
d’eaux souterraines, soit une capacité de eau dans cette ville, d’après le DG de d’accompagner le développement de
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production de 62 000 m /j. l’ONEE. Ce projet de renforcement de la région Souss-Massa caractérisée par
«C’est un grand projet qui va permettre l’approvisionnement en eau potable de un grand dynamisme socioéconomique,
de satisfaire les besoins en eau potable de la ville de Tarfaya qui a été inauguré, urbanistique et touristique, consiste en
237.000 habitants de la ville de Laâyoune mercredi, est une réalisation de grande la réalisation d’ouvrages marins, d’une
et des centres avoisinants jusqu’à l’horizon importance qui a vu le jour en un temps station de dessalement et des infrastruc-
2040», note M. El Hafidi. Le respon- très court grâce à l’expertise d’une entre- tures d’irrigation.
sable a d’ailleurs relevé que la faiblesse prise marocaine. La forte demande sur La station permettra, outre l’approvi-
des précipitations et la salinisation ont l’eau a nécessité la recherche de solu- sionnement en eau potable, la sécurisa-
poussé l’ONEE à réaliser, en 1995, la tions rapides et efficaces pour satisfaire tion de l’irrigation de 15 000 ha dans la
première station de dessalement de l’eau les besoins de la population de cette plaine de Chtouka par le dessalement
de mer dans la ville de Laâyoune, une ville en cette denrée vitale. Ce projet, de l’eau de mer en substitution à l’eau
station qui a connu des travaux d’exten- qui a nécessité un budget de 8 MDH, souterraine. Le projet contribuera ainsi
sion en 2005 et en 2021 pour atteindre va donc permettre de résorber le déficit à la préservation de l’activité agricole
désormais une capacité de production de 36% enregistré dans la production de dans la région, notamment les cultures
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de 26 000 m /j. l’eau potable et de satisfaire les besoins à haute valeur ajoutée n
Dans ce même élan, la réalisation en eau potable, à court terme, notam- M.C.
Objectif de l’an 2000 : 20 millions de touristes
l y a 20 ans que le ministère du tourisme enseignements des 20 années qui viennent millions de touristes, soit une progression
a été créé et que le mouvement touris- de s’écouler. Le Maroc est devenu un des de 5 millions tous les cinq ans, d’un million
Itique international a commencé à s’inté- pays les plus connus sur le plan touristique. par an. Pour cela, avant toute chose, il
resser vraiment au Maroc. Jusqu’à l’indépen- La phase de notoriété est terminée, il faut, en comptant sur un séjour moyen
dance, en effet, le tourisme était essentielle- s’agit maintenant de passer à la phase d’une semaine, 400 000 lits, soit 100 000
ment français, hivernal et individuel s’inté- d’exploitation à partir des bases qui ont lits par tranche de cinq ans, soit 20 000
ressant à Tanger, à Marrakech et à Fès ainsi été posées, à partir aussi des leçons qu’on lits par an. Il suffit donc pour atteindre ce
qu’à Casablanca pour le tourisme d’affaires doit tirer de nos expériences, de nos succès résultat de construire 20 hôtels, 10 villages
et à Rabat pour le tourisme administratif. La comme de nos échecs. En un mot, il est de vacances et 10 clubs par an. Nous en
première préoccupation du Maroc indépen- temps de repenser globalement la politique avons la possibilité et les moyens. C’est un
dant était donc d’organiser le tourisme en touristique, en fonction des objectifs non minimum, car il faut tenir compte aussi du
profitant de la situation privilégiée du pays pas de 1985, mais de ceux de l’an 2000. développement du tourisme intérieur. Cet
à proximité de l’Europe, de son climat, de ses Le plan quinquennal ne doit être qu’une objectif n’est pas ambitieux, mais il faut être
sites et de ses multiples richesses. tranche de cette politique. Or, l’objectif à ambitieux pour le réaliser n
Aujourd’hui, nous devons tirer les atteindre à la fin du siècle est d’avoir 20 VENDREDI 27 FÉVRIER 1981
8 La Vie éco – Vendredi 26 février 2021 L’info continue sur lavieeco.com
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