Page 8 - La Vie éco - 15 Janvier 2021

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FINANCEMENT DEPLOIEMENT
économie L'évè nement
Bientôt un Fonds d’investissement
Le Maroc
investit 50
millions de DH maroco-saoudien pour soutenir les TPME
politique société

dans l’IA
n Quelque 250 entreprises à capitaux saoudiens sont installées au Maroc et moins

échos
culture de 20 entreprises marocaines sont présentes en Arabie Saoudite.

carrières

e gouvernement vient d’an-
Lnoncer un financement de
votre argent
50 MDH au profit de 45 pro-
jets dans le cadre du programme
«Al Khawarizmi» d’appui à la
recherche dans le domaine de
l’Intelligence Artificielle (IA)
et ses applications. Ces projets,
retenus à l’issue d’un appel à
projets de recherche appliquée
dans ce domaine, portent sur 16
thématiques, avec 40% des pro-
jets dédiés à la thématique de la
santé, et s’étalent sur une durée e Conseil d’affaires maroco- les activités commerciales et l’investis- née en raison de la pandémie, est le conseil
de réalisation de 3 ans. saoudien s’est réuni par visio- sement. le plus actif au niveau de la CGEM», se
C’est un appel à projets iné- L conférence pour examiner les Il a été appelé à la création d’un Fonds félicitant des fortes relations liant le
dit, qui est porté conjointement moyens à déployer pour le renforce- d’investissement maroco-saoudien afin Maroc et l’Arabie Saoudite. Le respon-
par deux ministères, celui de ment de la coopération économique et de soutenir financièrement et de facili- sable du patronat déplore que les rela-
l’éducation nationale et celui commerciale entre les communautés ter aux petites et moyennes entreprises tions économiques bilatérales ne soient
de l’industrie et du commerce, d’affaires des deux pays. Lors de cette des deux pays l’accès aux marchés et pas à la hauteur des potentialités exis-
qui vient d’aboutir et auquel un séance de travail, plusieurs recomman- encourager les partenariats de part et tantes et des liens d’amitié exemplaire
niveau de financement considé- dations ont été émises par le co-pré- d’autre. Le lancement d’une ligne mari- entre les deux Royaumes. A noter que
rable a été alloué, a notamment sident du conseil, Khalid Benjelloun, time entre le Maroc et l’Arabie Saoudite les échanges commerciaux entre le Ma-
souligné Said Amzazi, ministre notamment l’identification des secteurs a été jugé très crucial pour booster les roc et l’Arabie Saoudite se montent à
de l’éducation nationale. Il s’agit prioritaires de coopération économique échanges, particulièrement les exporta- environ 14,5 milliards de dirhams, dont
d’une thématique fondamentale entre le Maroc et l’Arabie Saoudite, l’as- tions marocaines de l’agroalimentaire. seulement 1,6 milliard d’exportations
qui est de nature à rapprocher souplissement des formalités adminis- De son côté, Chakib Alj, président de marocaines. Quelque 250 entreprises
la recherche académique aux tratives à l’exportation et à l’importation la Confédération générale des entre- à capitaux saoudiens sont installées au
besoins industriels, a-t-il dit. pour les entreprises des deux pays, ainsi prises du Maroc (CGEM), estime que Maroc et moins de 20 entreprises maro-
Pour sa part, le ministre de que la création d’un comité mixte qui se «le Conseil d’affaires maroco-saoudien, bien caines sont présentes en Arabie Saou-
l’industrie et du commerce, penche sur les obstacles qui entravent que ses travaux aient été retardés cette an- dite n N.D.
Moulay Hafid Elalamy, a mis
en avant l’intérêt du programme
Al Khawarizmi visant l’accom-
pagnement financier des pro-
jets dans le domaine de l’IA.
Selon lui, cette initiative ouvre
une nouvelle fenêtre pour le Dans un siècle, le Maroc comptera 400 millions
développement des technologies
dans le Royaume.
En gros, sur les 251 projets d’habitants…
reçus, 45 ont été retenus, après
ère
une 1 phase d’évaluation
scientifique et de classement a population marocaine est compo- culturel. Si le Maroc entend résorber le âgés de 7 à 13 ans fréquentaient un
faite par les experts du Centre sée de 46% qui ont moins de 15 ans, chômage et le sous-emploi existant durant établissement scolaire en 1971. Si l’on opte
national pour la recherche scien- L56% moins de 20 ans et près de 4% le plan quinquennal prochain, il est obligé pour la généralisation de l’enseignement
tifique et technique (CNRST), approchent les 65 ans. De même, la crois- de créer 3 434 000 emplois, soit une en 1985 et son obligation jusqu’à 14

qui a donné suite à une 2ème sance urbaine est très forte. D’un taux de moyenne annuelle de 637 000 emplois. ans, l’offre doit passer de 2 2122 518 à
évaluation sectorielle effectuée 10% au début du siècle, il est passé à 29% Au niveau du logement, la proportion des 4 445 047 établissements scolaires.
par les départements gouver- en 1960, à 35% en 1971 et à 42% en 1981. mal-logés est estimée à 25%, sachant que Ces scénarii sont valables pour tous les
nementaux en charge des sec- Ainsi, la ville doit se préparer à accueillir le nombre de ménages est de 1 684 000. secteurs. Le problème de la croissance
teurs d’application concernés la croissance rurale, surtout qu’il est prévu Pour résorber le déficit actuel et répondre démographique se pose donc avec acuité,
pour l’appréciation des projets, un taux d’urbanisation de 57% à partir de à la demande future, le Maroc devra surtout qu’il est prévu que le Maroc devra
conformément à leurs domaines 1990. construire 890 000 logements en 5 ans, soit compter une population de 400 millions
respectifs n Des répercussions sont attendues tant sur l’équivalent de 178 000 par an. Concernant d’habitants en 2075 n
M.C. le plan socioéconomique que sur le plan la scolarisation, 35% de la population VENDREDI 16 JANVIER 1981
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