Influences
Ziyech always sur le banc, what’s the matter ?
Certains observateurs ont été surpris de voir Hakim Ziyech figurer sur la liste des joueurs qui allaient jouer contre le Real de Madrid, ce qui signifiait a priori que l’international marocain faisait partie de l’artillerie lourde de l’équipe. Surtout que le copropriétaire et président de Chelsea, l’Américain Todd Lawrence Boehly, celui qui «hate» Ziyech, avait déclaré que son club était fin prêt pour éliminer les Merengues et réaliser un bon résultat.

Il a été brièvement interrogé par Sky Sports avant le coup d’envoi du quart de finale aller de la Ligue des champions. La chaîne anglaise lui a demandé son pronostic et Boehly s’est montré très optimiste: «Chelsea va gagner 3-0», a-t-il lancé avec un smile hollywoodien.
C’est tout le contraire qu’on a vu lors de ce match. Hormis à la 3ème minute de jeu et la frappe de Joao Félix en bout de course face à Thibaut Courtois, Chelsea n’a franchement pas été très dangereux au Santiago Bernabéu. Contrairement à la saison dernière, les Blues n’ont pas fait reculer le Real Madrid. En retour, les Merengue ont su le faire et ont gagné haut la main.
Et pourquoi l’international marocain n’a pas eu droit même à quelques minutes alors qu’il pète la forme ? En fait, l’ancien-nouvel entraîneur des Blues, Frank Lampard, ne comptait nullement le faire entrer, c’est juste parce que le nom Ziyech figurait préalablement sur la liste livrée à la Champions League par Graham Potter, et que plusieurs des joueurs actuels n’étaient pas éligibles pour jouer cette Champions League.
Ziyech un figurant ? Celui qui avait décimé ce même Real un certain 5 mars 2019, au sein même du Stade Santiago-Bernabéu, lorsque l’Ajax Amsterdam, menée par un extraordinaire player avait humilié les coéquipiers de Karim Benzema par le score sans appel de 4-1.
De très nombreux utilisateurs ont ainsi réagi sur les réseaux sociaux en s’interrogeant sur les raisons du délaissement, voire de la mise à l’écart de Ziyech. En principe, le statut de remplaçant est fixé selon les possibilités techniques du joueur ou relève alors de choix tactiques… Sauf pour Hakim, incompatible visiblement avec le gosier de M. Boehly (mabghach yatassrate lih).
C’est sûr que le Lion de l’Atlas semble avoir compris que l’heure n’est pas aux lamentations ou à la recherche d’un bouc émissaire. Mais plutôt au travail. Il reste concentré. Mais cette fois, la tendance semble pencher majoritairement du côté de l’agacement. Il n’est certainement pas heureux d’être remplaçant. Il n’est pas un excellent joueur de banc. Tous les joueurs ont besoin de confiance, celle de l’entraîneur. Mais pour le cas de Ziyech, c’est celle du président du club qui fait défaut.
