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Société

Métiers du cheval : Questions à Omar Skalli, Directeur général de la Société royale d’encouragement du cheval (Sorec)

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Metiers du cheval 2

«Il y a un réel besoin en compétences dans la filière équine»

Omar-SkalliLa Vie éco : Parlez-nous un peu de la genèse de la création du parc d’expositions Mohammed VI d’El Jadida…

Le parc d’expositions est le résultat des instructions royales lors de la clôture de la première édition du Salon du cheval en 2008 afin de développer les infrastructures de promotion et de préservation de cette noble tradition à l’échelle nationale et en particulier dans la ville d’El Jadida. A partir de là, nous avons pensé à créer un parc d’expositions polyvalent qui abrite bien sûr le salon du cheval, mais aussi d’autres types de salons nationaux et internationaux. Une extension du parc est prévue pour passer des 20 000 m2 d’espace libre d’expositions à 80 000 m2 selon les besoins avenants. Le parc d’expositions Mohammed VI d’El Jadida est un espace qui respecte les normes internationales en la matière : climatisation, eau et électricité incorporées, normes de sécurité les plus fiables, Internet… C’est le premier parc d’expositions de cette nature au Maroc et, selon les experts, le meilleur d’Afrique.

La formation semble prendre une place importante dans la stratégie de la Sorec…

Pour réussir le défi du développement de la filière, il faut miser sur la formation afin d’avoir les compétences nécessaires pour toute la filière. Quand on évoque les métiers, on doit d’abord mettre en place des formations et susciter l’intérêt des jeunes pour rejoindre la filière. Aujourd’hui, plusieurs structures dispensent des formations : l’Institut national du cheval Moulay Hassan, l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II et la Sorec. Toutes ces institutions doivent œuvrer à former les meilleures compétences et accompagner les potentiels.

Y a-t-il un besoin de compétences pour la filière ?

Il y a un réel besoin en compétences dans la filière équine. C’est une filière qui se développe et donc manque encore de compétences. Il faut accompagner le développement du secteur par des formations spécialisées, entre autres au niveau des haras.