Société
Effondrement de deux maisons à Casablanca : le ministère de tutelle réagit
« Les deux immeubles font l’objet depuis 2012 d’une interdiction d’habiter sur la base d’une expertise réalisée par le laboratoire public d’essais et d’études » a indiqué le ministère de tutelle dans une déclaration à la MAP.

Le ministère de l’Habitat a réagi à la suite de l’effondrement, mardi 6 novembre 2018, de deux maisons menaçant ruine. « Les deux immeubles font l’objet depuis 2012 d’une interdiction d’habiter sur la base d’une expertise réalisée par le laboratoire public d’essais et d’études » a indiqué le ministère de tutelle dans une déclaration à la MAP.
En outre, les habitants ont été alertés dans l’immédiat d’évacuer l’immeuble pour préserver leur sécurité, d’après un communiqué du ministère, qui note que deux fils de la même famille avaient bénéficié de deux appartements de la Société nationale d’aménagement communal (SONADAC).
Dans une déclaration à la MAP, Bakhyi Rachid, fils de l’une des deux victimes, a indiqué que sa mère, deux sœurs et une nièce, Ghaiti Amal retirée vivante des décombres, n’ont pu quitter les lieux pour cause de «différend familial» et ce, en dépit des mises en gardes des autorités locales et de la SONADAC en charge des opérations de relogement des familles.
«Ma soeur ainée Bakhyi Fatima, qui habite dans un autre quartier de Casablanca, a bloqué le processus du dossier de déménagement», a expliqué Bakhyi Rachid, qui, lui-même, avait déménagé.
Rappelant que sa famille a déjà bénéficié du programme de relogement des résidents des maisons menaçant ruine dans la médina, il a ajouté qu’il va «ester en justice contre sa soeur aînée pour avoir bloqué le processus de déménagement».
Lors de cet incident, deux femmes ont trouvé la mort et une autre a été blessée.
(Avec MAP)
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