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Casablanca : Un nouveau cahier des charges pour l’exploitation des plages

Le cahier des charges précisant les conditions liées à l’autorisation, pour une durée de 3 saisons estivales, d’occupation et d’exploitation temporaire de bout de plages, vient d’être publié par le Conseil de la ville de Casablanca.

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Il est composé de deux parties. L’une concerne la plage Lalla Mariam, sur une superficie de 16.400 mètres carrés, la plage Ain Diab sur une superficie de 19.600 m² et la plage Ain Diab-Extension (24.000 m²). La seconde partie concerne la plage Chahdiya d’Ain Sebaâ (6.000 m²) et la plage Nahla de Sidi Bernoussi (24.000 m²).

Ce cahier des charges impose des conditions strictes quant à l’hygiène, l’organisation et l’entretien des installations et équipements, qui seront appliquées à l’occupation et à l’exploitation de ces espaces. Cette exploitation concerne 20% de l’espace, les 80% restants étant réservés au public. Il est souligné que cette autorisation objet du cahier des charges est temporaire et qu’elle peut être retirée à n’importe quel moment selon la loi.

Par ailleurs, il est formellement interdit aux exploitants, sous peine de retrait de licence et de poursuites judiciaires, de donner ou de céder à autrui tout ou une partie de ces bouts de sable. Il n’est pas permis, non plus, de renoncer à la licence en la transférant à autrui.

Le même document met les entreprises délégataires pour la gestion des plages dans l’obligation de concevoir des idées d’activités économiques et commerciales, telles que les cafés, restaurants et kiosques, en plus de réaliser des activités récréatives de compétitions et de jeux au profit des clients.

Quant aux prix d’ouverture pour les parties de plages concernées, ce sera 1.600.000 DH pour la plage Lalla Mariam, la plage Ain Diab et la plage Ain Diab-Extension, en tant que première partie, tandis que pour la seconde partie, composée de la plage Chahdiya d’Ain Sebaâ et la plage Nahla de Sidi Bernoussi, le montant est de 800.000 DH.

Il est à rappeler que le processus d’exploitation ne va pas outre la saison estivale, sinon l’exploitant est immédiatement considéré comme transgressant la loi ainsi que son engagement.