Société
«Maroc soir» nouvelle formule en kiosque
Atouts maîtres : une parution en milieu de journée et des infos de proximité.

Maroc Soir est de retour. Depuis le jeudi 10 novembre, après une disparition de plusieurs années, le quotidien francophone, appartenant au groupe de presse du même nom, est réapparu dans les kiosques dans une nouvelle formule. Un support qui s’ajoute au Matin du Sahara, Assahra Al Maghribiya, La Manãna et au portail d’information anglophone Morocco Times.
Le groupe de presse fondé par Moulay Ahmed Alaoui, acquis depuis plusieurs mois par l’homme d’affaires saoudien Othman El Omeir, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Dans un entretien accordé au quotidien arabophone Assabah, un jour avant la parution de Maroc Soir, son président a affirmé que ce nouveau journal s’inscrit dans un plan de restructuration qui vise deux objectifs : augmenter le nombre de publications et élargir le tour de table du groupe en ouvrant le capital à de nouveaux investisseurs.
Maquette pratique et articles courts
De format tabloïd, s’étalant sur 24 pages couleur, ses concepteurs le veulent aéré, avec des articles courts s’attaquant à l’essentiel, c’est-à-dire à des sujets très proches, selon Mehdi Harrizi, son rédacteur en chef, des «préoccupations les plus immédiates et les plus intimes des lecteurs». Sa valeur ajoutée ? Comme son nom l’indique, c’est d’abord un journal du soir, le seul de son genre au Maroc. Ensuite, il a «une maquette pratique et des pages à entrées multiples facilitant lecture et navigation», insistent ses promoteurs. Ce qui distinguerait surtout ce quotidien des autres, c’est la proximité. « Les problèmes de logement, de santé, de transport, d’environnement, d’éthique, de consommation, de couple, d’éducation, de tendances, d’évasion, d’emploi, de sport, d’expression. En fait tout ce qui peut vous toucher dans votre vie de tous les
jours », ajoute M. Harrizi. Deux pages quotidiennes sont consacrées à l’art et à la culture, et le sport y occupe une place de choix puisqu’il est placé en pages centrales. Lectorat ciblé ? Les jeunes, les cadres, hommes et femmes, ces «couches urbaines qui ne lisent pas la presse nationale».
Une trentaine de personnes sont au chevet de ce nouveau-né, qui doit impérativement boucler à 9h30 chaque matin, pour que le journal soit en kiosque à midi. Bon vent, cher confrère !
