Influences
Médika 2008, un outil précieux pour les médecins et pour l’Amo
27 disciplines médicales, 4 000 médicaments, 780 classes pharmaco-thérapeutiques,
810 dénominations communes internationales, 30 laboratoires pharmaceutiques et
325 laboratoires étrangers en 2 432 pages.
On dispose aujourd’hui au Maroc, comme dans de nombreux pays développés, d’un ouvrage de référence qui renseigne sur l’ensemble des médicaments existants sur le marché marocain, destiné à guider les professionnels de la santé. Son nom ? Le Guide des médicaments au Maroc ou Médika 2008. C’est la troisième édition de l’ouvrage qui vient de paraà®tre, indique son auteur, le Dr Najib Kettani. Dans cette édition, cet ouvrage encyclopédique de 2 432 pages recense près de 4 000 médicaments qui constituent le fonds pharmaceutique disponible aujourd’hui au Maroc. Les nouveaux médicaments mis sur le marché ont été introduits dans l’ouvrage, et les médicaments retirés du marché y ont été supprimés. Pour chaque produit cité, l’auteur présente le(s) principe(s) actif(s), les indications, les contre-indications, les précautions d’emploi, les posologies, les effets indésirables, les interactions médicamenteuses, et les informations pharmacodynamiques et pharmacocinétiques, sans oublier, bien entendu, le prix et la base de remboursement des médicaments dans le cadre de l’Amo.
De plus, les spécialités pharmaceutiques sont classées par disciplines médicales et, à l’intérieur de chaque discipline, selon les familles thérapeutiques ou pharmacologiques. Différents index – thérapeutique, par principe actif, par spécialité, index multicritère et index par laboratoire pharmaceutique – sont également des clés d’entrée dans Médika 2008, pour permettre une recherche aisée pour tout professionnel de la santé. Et vu les mutations rapides qui caractérisent le secteur du médicament, le Dr Kettani associe à l’ouvrage un site web qui permet d’informer les professionnels sur les nouveautés en matière de médicament au Maroc.
Pour le Pr My Tahar Alaoui, président du conseil national de l’Ordre national des médecins, «le prescripteur, faute de temps et de moyens, est dans l’impossibilité d’assumer le travail nécessaire d’analyse critique en vue de l’identification du choix du médicament le plus approprié». C’est dire le caractère incontournable que peut revêtir un outil d’aide à la prescription du médicament auprès des professionnels de la santé, et c’est là la fonction essentielle que remplit, depuis sa première édition, en 1997, Médika.
Selon le Pr Najia Hajjaj-Hassouni, doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, cet ouvrage, devenu aujourd’hui un classique, est une «source extrêmement utile à tout apprenant ou professionnel de santé au Maroc, grâce à une information rigoureuse, rationnelle, intelligente et pratique». Ce guide répond également aux besoins de la mise en Å“uvre de l’Assurance maladie obligatoire (Amo). Il servira, selon le Pr Alaoui, «aux équipes de spécialistes chargées d’établir les protocoles thérapeutiques devant être utilisés comme référentiels par les institutions chargées de la gestion et de la maà®trise des dépenses de l’Amo»