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Les référentiels de prise en charge des maladies

Désormais, toute évaluation doit se faire sur la base de référentiels visant à l’efficience des soins et à l’optimisation des moyens mis en œuvre par le praticien.

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Le ministère de la santé, l’Agence nationale de l’assurance maladie (Anam) et la Société marocaine des sciences médicales (SMSM) ont signé, lundi 8 janvier à Rabat, une convention de partenariat fixant les modalités d’organisation, les procédures d’élaboration, d’évaluation et d’actualisation des référentiels de prise en charge des maladies dans le cadre de l’Assurance maladie obligatoire (Amo).

Ces référentiels sont définis comme des recommandations de bonnes pratiques médicales devant servir de base à la prise en charge des maladies dans le cadre de l’Amo. Pour les représentants des trois institutions signataires, l’objectif est d’harmoniser les pratiques médicales et d’améliorer la qualité des soins offerts aux malades, de constituer une base pour le contrôle médical, d’intégrer les éléments de maîtrise des coûts, de permettre l’évaluation des soins et, enfin, de constituer pour le praticien un outil de formation continue.

Selon le ministre de la santé, Mohamed Cheikh Biadillah, «il était grand temps de revoir et de se mettre d’accord sur ces référentiels. Il fallait donc les harmoniser pour accompagner le développement du secteur de la santé dans notre pays». Selon le directeur de l’Anam, Chakib Tazi, cette convention vise à garantir la qualité des prestations fournies. «Toute évaluation doit se faire sur la base de référentiels bien définis, sachant que la qualité revêt deux aspects : d’abord l’efficience des soins et du traitement, ensuite l’optimisation des moyens mis en œuvre par le praticien».

Ainsi l’Anam s’engage, selon cette convention, à arrêter la liste des affections pour lesquelles ces référentiels doivent être établis et en passer commande à la SMSM conformément à un cahier des charges bien établi. Elle a également pour mission d’encadrer l’organisation du processus de leur élaboration, d’assurer l’évaluation de l’application de ces référentiels et de procéder à leur actualisation périodique.

Pour sa part, la Société marocaine des sciences médicales (SMSM), déclare son président, le Pr Saïd Motaouakkil, assure, à travers les 34 sociétés (associations de spécialités) qui la composent, un travail scientifique d’élaboration des recommandations des bonnes pratiques médicales. Ainsi les groupes de travail issus des différentes sociétés produiront prioritairement, dans une première phase, les références médicales nécessaires à la prise en charge des affections de longue durée et des affections coûteuses (cardiovasculaires, cancers, diabètes, hépatites…).