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La maladie cÅ“liaque non remboursée par l’Amo

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Les farines ou les biscuits à base de blé, d’orge, d’avoine ou de seigle contiennent du gluten. L’intolérance alimentaire à cette protéine s’appelle la maladie cœliaque. Les personnes qui en sont atteintes développent des altérations chroniques de la paroi de l’intestin. Cela engendre une mauvaise absorption de toute nourriture.

Cette dernière est à l’origine de diarrhées chroniques, de retard staturo-pondéral, d’amaigrissement, d’anémie, de douleurs osseuses, d’altération des dents, voire d’ostéoporose, indique le Pr Nezha Mouane, chef du service de gastro-entérologie et de nutrition à l’hôpital des enfants de Rabat.

L’unique option thérapeutique est le régime alimentaire strict sans gluten pendant toute la vie. Le grand problème, indique Najat Attafi, présidente de l’Association marocaine des intolérants au gluten (Amig), est le prix élevé d’un kilogramme de farine sans gluten, qui est de 180 DH. Cela est dû au fait que c’est un produit importé, donc assujetti à des droits de douane.

Sur proposition de l’Amig, le ministère du commerce extérieur prépare une loi prévoyant la réduction des taxes de douane sur les produits sans gluten allant jusqu’à 50%. Une autre revendication de l’Amig est adressée à l’Agence nationale de l’assurance maladie (Anam), afin que la maladie cœliaque soit considérée comme une pathologie chronique, de longue durée, et donc qu’elle soit prise en charge dans le cadre de l’assurance maladie obligatoire (Amo), ce qui n’est pas le cas aujourd’hui .