SUIVEZ-NOUS

Influences

Gad El Maleh, au nom du père David… et de la mère Régine

Monsieur David El Maleh et Madame Régine El Maleh, vous êtes d’authentiques parents marocains, vous avez appris à vos enfants que les valeurs humaines vont avec l’amour de la nation et qu’elles ne sont nullement incompatibles avec l’ouverture d’esprit.

Publié le


Mis à jour le

En fait, apprendre aux enfants à aimer leur pays en les faisant voyager dans toutes ses régions est une bonne chose. Et quand le voyage est dans d’autres pays, c’est aussi une manière de leur faire apprécier positivement les différences. Un enfant qui a voyagé comprend mieux les notions de géographie, d’histoire, de culture.

De manière générale, chez les Marocains, ces gens qui sont tous devenus Français, Espagnols, Italiens, Belges, Allemands, Américains ou Canadiens… leurs mères, leurs pères, partis jadis dans les conditions que l’on sait leur ont appris et inculqué… l’amour de leur pays d’origine : le Maroc. Il reste leur pays de cœur et d’âme.

Lorsque Gad El Maleh a insisté pour expliquer qu’il était Marocain, sur France 5, devant la chroniqueuse Natacha Polony et l’animatrice Aurélie Casse, il ne l’a pas fait pour gagner des voix ou pour faire monter les visites sur sa page.

Sa réaction était immédiate et spontanée. On l’a vu dans son regard et on a même compris qu’il se retenait pour ne pas dire autre chose, par «respect», et parce qu’il est bien éduqué, mais bien lucide et clair dans sa réponse : «On devrait plus s’inspirer de la solidarité marocaine que de recevoir des leçons sur comment vivre. Inspirez-vous de ce qui se passe au Maroc comme unité, comme cohésion, qui est dans l’ADN de la culture marocaine».

Ce n’est pas une découverte que Gad aime viscéralement son pays. Tous les Marocains savent que c’est un enfant pur et dur de la ville blanche, un «Casaoui vrai» comme on dit. Mais sur France 5, piqué au vif, ses gènes n’ont fait qu’un tour, compte tenu des circonstances et du drame subi par son pays au moment où les animateurs français ne pensaient qu’à se moquer du Maroc, minimiser ses capacités (surtout post-Covid) à faire face aux catastrophes, quelle que soit leur nature. Monsieur et Madame El Maleh, vous êtes une fierté pour votre pays et vos concitoyens, comme ces pères et mères qui ont su planter l’amour de la patrie dans le cœur de leurs enfants, et dont on a eu une merveilleuse illustration lors de la Coupe du monde du Qatar 2022. Dans cette compétition, les uns et les autres ont montré leur culture, affiché leur combat, «les droits de l’Homme» et les droits LGBT pour la vieille Europe du Nord, mais l’amour et la reconnaissance à l’endroit de leurs parents pour les Marocains. Des valeurs en voie de disparition, particulièrement dans les sociétés anticléricales. D’où d’ailleurs l’insensibilité de certains médias face aux douleurs des autres.

Fier de ses origines, Gad El Maleh a hérité de ses grands-parents et de ses parents l’amour du Royaume du Maroc. Ses racines sont gravées en lui et continuent de l’inspirer. Le monde entier le sait désormais. Il y a un dicton marocain très courant que l’on dit à quelqu’un de civilisé, sensé et bien élevé : «Allah yerham men rebbak».