Influences
ENSEIGNEMENT : OFPPT, une formation en ligne avec les exigences des stratégies sectorielles
L’OFPPT poursuit sa stratégie de développement de l’offre de formation, tout en veillant à son adéquation avec les besoins des jeunes et du marché de l’emploi.

Tout récemment, l’office s’est associé à AirArabia Maroc, pour la mise en place à l’Institut spécialisé dans les métiers de l’aéronautique et de la logistique aéroportuaire-Nouaceur (ISMALA), des formations en maintenance en ligne, en gestion du matériel et en planification de la maintenance. Cette convention constitue un gage sur lequel repose l’OFPPT pour conforter son engagement en faveur du rehaussement constant des compétences dédiées au secteur aéronautique dans le cadre d’une approche partenariale. A cet effet, la compagnie aérienne devra mettre à la disposition de l’ISMALA des postes de travail et équiper les ateliers dédiés à ces filières en matériel adéquat, en matière d’œuvre ou en outillage spécifique. En plus de cela, la convention prévoit un transfert d’expertise via la formation et le perfectionnement par AirArabia Maroc des formateurs de l’OFPPT et l’accueil en stage des stagiaires dans ses locaux , leur évaluation et l’appui au recrutement des lauréats les plus méritants des filières précitées. Autre champ de partenariat, le parrainage par AirArabia Maroc des stagiaires de l’OFPPT participants au Mondial des métiers (Wordskills) et au Forum des métiers, manifestation annuelle organisée par l’OFPPT.
Quelques mois auparavant, l’OFPPT a été sollicité pour former 76 276 profils à l’horizon 2020 dans le secteur du textile et de l’habillement. Ce qui représente 92% du besoin global affecté à la formation professionnelle dans le cadre du plan d’accélération industrielle et des écosystèmes textile-habillement. De même pour le secteur du cuir où l’office compte former 34 055 personnes sur les 34 435 profils demandés.
À l’évidence, l’OFPPT est sur tous les fronts et ambitionne de doter le pays des atouts nécessaires pour faire face aux effets de la mondialisation. Et c’est pour cette raison justement que le 1er formateur professionnel du pays a œuvré à diversifier ses formations qui touchent plus de 300 métiers dans divers secteurs, répartis en 6 niveaux : technicien spécialisé, technicien, qualification, spécialisation, en plus d’une large palette de formations qualifiantes et de 17 filières en Bac Pro. A côté, 13 autres filières dans le cadre du programme national de certificat de compétences professionnelles, ont été lancées, visant ainsi la qualification de 25 000 licenciés chômeurs. Dans les faits, l’office s’emploie à alimenter le marché du travail en offre qualifiée dans les secteurs de l’industrie (31%), du tertiaire (20%), du transport et logistique (19%), du bâtiment et travaux publics (13%), des NTIC (9%), de l’hôtellerie et tourisme (7%) et de l’offshore (1%). Et il n’en compte pas s’arrêter en si bon chemin. D’ailleurs, il continue à mener à bien son plan de développement à l’horizon 2020. Il se traduit, entre autres, par la diversification des modes de formation dont la formation par alternance avec l’objectif d’atteindre, à terme, 60% du dispositif global, sachant qu’il est à 30% actuellement.
La mise en application de la stratégie prend en compte aussi le développement de l’expertise nécessaire pour les nouveaux secteurs économiques, comme les nouveaux métiers de l’automobile, l’industrie pharmaceutique, l’environnement et les énergies renouvelables… En parallèle, en matière de veille technologique et pédagogique, l’office prévoit l’élargissement du réseau des 11 centres de développement de compétences, incluant ainsi les secteurs générateurs d’emplois (transport et logistique, paramédical, biomédical, audiovisuel…). Non seulement cela, il ambitionne de créer 10 centres de développement des compétences multisectoriels au niveau régional. L’objectif est ainsi d’assurer plus de proximité et de réactivité aux exigences de l’environnement socio économique régional.
